Communication et Hypermedia
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MessageSujet: ::Résumer des livres obligatoires::   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:10

Les resumés des deux livres suivants sont de Tinn, merci Tinn.


Dernière édition par le Jeu 10 Jan - 6:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Wolton penser la communication partie 1   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:36

C'est un peu long mais sa peut tjr vous aider,
sachant que le bouquin est très long et inintéressant, il suffit de
lire la conclusion à la fin du livre où tout est résumé.


PENSER LA COMMUNICATION
WOLTON



penser la comm c'est penser le lien entre les valeurs dont elle est issue, les techniques et le modèle démocratique occidental.
C'est le pb de l'autre qui est posé - distances
ambiguïtés dimension humaniste / instrumentale

dans la réflexion sur le rap comm / société, 3 sens principaux sont distingués :
la comm directe : expérience anthropologique, modèle culturel lié à la représentation de l'autre
la comm technique : l'ensemble des techniques
la comm sociale : nécessité sociale fonctionnelle
pt commun : l'interaction - malentendu
sens idéal, échanger, partager et se comprendre a été récupéré et pillé par la comm technique puis par la comm fonstionnelle.
► 2 sens : partage, idéal (comm normative) / transmission, diffusion, éco (comm fonctionnelle)
ne recouvre pas, se retrouve dans chacun des 3 niveaux de comm
ms marge de manoeuvre, capacité critique
// démocratie : pouvoir de rapporter les faits aux valeurs
contradictions
Il
ny a jamais eu un eden de la comm qui se serait ensuite dégradé en
autant d'intérêts et de mensonges. Domination mais pas d'aliénation
la limite de toute comm : l'autre. L'autre reste inatteignable, le + compliqué
La comm qui devrait rapprocher les hommes devient le révélateur de ce qui les éloigne.

1° PARTIE LES CONCEPTS

# INTRO COMM & MODERNITE #
succès
actuel de la comm. Les techniques libèrent l'homme de l'espace et du
temps mais surtout amplifient la comm, besoin anthropologique
fondamental et surtout symbole de la modernité.
rapport à l'autre
double hélice de la comm : mélange constant entre valeurs normatives / valeurs fonctionnelles
- dimension normative : l'autre, liberté, égalité : la valorisation de
l'individu au nom de la culture occidentale, conduit à l'individualisme
roi.
- dimension fonctionnelle : valorisation de l'échange, au nom
du modèle démocratique, est finalement la condition de fonctionnement
des sociétés complexes, dans le cadre d'une économie mondialisée.
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MessageSujet: Wolton partie 2   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:37

# CH 1 COMM & SOCIETE : 3 HYPOTHESES
médias – menaces / attitude majoritaire des élites culturelles : indifférence théorique + il faut s'en servir
HYP 1 : la comm condition de la modernisation
besoin
fondamental + caractéristique essentielle de la modernité. Lien
explique place qu'elle tient depuis plus de 2 siècles dans notre société
la comm comme aspiration renvoie au fondement de toute l'expérience humaine : le langage est le propre de l'être humain

comm = le partage comme valeur et idéal (dimension normative) +
transmission, diffusion et l'interaction comme faits (dimension
fonctionnelle)
█ c'est cette ambivalence qui permet une critique de la comm
La
deuxième raison du succès de la comm est le lien fort existant entre
elle et le modèle culturel occidental de la modernisation.
L'individu
au coeur des valeurs chrétiennes a nourri la lente et profonde
émergence de la modernité à partir du XVI° siècle : principes de
liberté et respect de l'individu dans une perspective laïque,
finalement peu éloignée. Réf à la communauté
sécularisation, rationalisation, modernisation puis comm iront de pair
importance théorique de la comm
cybernétique : nouvelles utopie
► lien entre comm, aspiration humaine fondamentale et comm, paradigme central de la culture occidentale
conséquences : succès fantastique de toutes les techniques de comm. Omniprésence et importance
mécanismes de domination mais pas jusqu'à l'aliénation
socialiser les techniques et non techniciser la société
HYP 2 : la comm enjeu de la société individualiste de masse
2
mouvements contradictoires : celui en faveur de la liberté individuelle
et celui en faveur de l'égalité. La comm fait le lien entre 2 réf que
sont la liberté et l'égalité avec la double fonction normative et
fonctionnelle. La société individualiste de masse est caractérisée par
ce triangle aux 3 dimensions essentielles : l'individu, la masse, la
comm // à la modernité
« massification » / « individualisation » (fragmentation) ds nouvelles techniques de comm
il n'y a pas de théorie de la comm sans théorie de la société
◦ idéologie technique ◦ idéologie économique
conséquences
: ◦ tout se discute. Les changements ne tombent pas du ciel. Il existe
une marge de manoeuvre. distances – connaissances
◦ comm généraliste offre – demande
HYP 3 : l'intelligence du public
réception du public souvent dévalorisée.
comm inséparable du suffrage universel capacité critique
◦ interaction et non aliénation info et comm liés journaliste = intermédiaire

la dimension universelle de la comm ne s'épuise pas dans les logiques
actuelles de globalisation et de mondialisation (réalité) ≠ universel
(valeur)
◦ le caractère mondial des techniques ne suffit pas à créer une comm mondiale.
« société de l'info »
La technique dominante ne crée pas un modèle dominant de société.

# CH 2 LES CONTRADICTIONS CULTURELLES #
la problématique de la comm ne s'épuise pas en critiques éco, politique ou idéologique
lien très fort comm / culture occidentale
les
techniques de comm constituent la partie visible de cette énorme
question anthropologique, le rapport à l'autre, à l'échange, au partage
« culturel »
= sens anthropologique qui insiste sur les manières de voir et de
penser, sur les symboles et les représentations décalage avec perf des
techniques
I la comm triomphante
a – Les distances infranchissables
simultanéité,
instantanéité de l'info ne vaut que pour une des deux dimensions, celle
du temps accentuant le décalage avec la problématique de l'espace
le temps du déplacement - diplomatie du rapport à l'autre
c'est l'expérience comme épreuve du temps et de l'espace qui redevient centrale
b – la société transparente
Le
passage de la modernité à la modernisation, on s'installe dans un
présent indéfini, merveilleusement symbolisé par l'immédiateté des
autoroutes de l'info. Tout est dans « l'instantanéité » et dans la
« transparence ».
différence de nature entre la connaissance de la réalité et la volonté ou capacité de la changer
distances symboliques
Les sociétés pas plus que les individus ne peuvent vivre dans une parfaite transparence.
c – l'expression identifiée à la comm
2 expressions n'ont jamais fait un dialogue volonté d'écouter l'autre réponse
qualité, durée + tard interactivité différée des médias de masse
le temps s'avère être une condition structurelle de la comm normative
II les limites de la comm
a – l'épreuve de la comm directe
+
la comm médiatisée s'améliore, + la comm directe, physique avec autrui
paraît d'avantage contraignante. Les problèmes sont différés : écart du
voir, du dire et du faire s'accroît
Une expérience du monde sans
contact avec la nature et la matière, et centrée sur une gestion de
signes asseptisés se généralise.
► cette transparence peut même susciter un mécanisme de rejet. Ne pas être directement en contact avec autrui
le zapping est autant un moyen d'accéder à tout que de s'en protéger
b – pas de comm sans incommunication
réalité fondamentale, banale passée sous silence
◦ sur le plan personnel : comm est le symbole de l'expression, de la liberté, de l'échange
◦ sur le plan politique : comm est l'idéal de la démocratie

sur le plan technique : omniprésence des outil, performance,
interconnections constituent l'infrastructure évidente de notre société
mais
limites : efficacité de la comm suppose appartenance au même univers et
reconnaissance mutuelle des identités, acceptation des altérités
ex : fantasme d'Internet illustre la tentation d'éliminer ces contraintes : croyance en l'existence d'un seul univers de comm
c – les trois temps de la comm
médias : effet fort sur le court terme // zapping effet réel de cette hypermédiatisation ?
influence sur le moyen terme choix perso, propres souvenirs
du long terme on ne sait rien, importance réduite mais pourtant essentiel : fonde les valeurs
la
tradition privilégiait la durée et la continuïté. Le modèle culturelle
moderne est exactement l'inverse : présent indéfini, sans règles ni
interdits, chacun perdu dans la quête de sa singularité.
Il n'y a plus que des évènements
le nombre démocratique, longtemps considéré comme un idéal, peut être aussi tyrannique que le fut l'élite aristocratique.
III la comm : une forte résistance à la connaissance
a – la volonté de ne pas savoir
disjonction
résistance à l'analyse même si profusion d'info, comme si les info
constituaient de l'analyse. Volonté de ne pas aller au-delà de l'info
4
approches concurrentes beaucoup + « efficaces » :
journalistique(vitesse), hommes politiques, techniciens (promesse d'une
révolution dont on ne voit plus les limites), économistes (discours en
« flux tendus » sur les évènements à venir)
► saturation de discours des promesses incessantes élites culturelles
b – les idéologies de la comm : compression et intégration
analogie fausse entre quantité de données et contextes
l'homme ne vit pas dans un espace-temps intégré
on peut comprimer les données, on ne peut comprimer ni les contextes ni le sens
dans une culture de l'instant, c'est l'évènement qui intéresse plus que le sens, l'info plus que la connaissance
c – le renversement du rapport identité-comm
Nous
assistons depuis un siècle au renversement de ce rapport : l'ennemi,
c'est l'identité, notamment nationale. Hier, l'identité était un
obstacle à la comm, aujourd'hui elle en est la condition.
reflète la
difficulté à vivre dans un univers ouvert question de la gestion de
l'identité, véritable double de la comm. Comment éviter la
« dissolution » des identités ?
► la difficulté concerne aujourd'hui l'identité et non la comm
réaction à trop d'ouverture pour en manifester les limites
revendication identitaire est aussi une demande de pluralisme, de cohabitation culturelle
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MessageSujet: wolton partie 3   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:39

# CH 3 LES RECHERCHES #
comm = activité
humaine par excellence, objet interdisciplinaire (anthropologie,
psycho, hist, linguistique, socio, droit, sc. Po, éco,
psychosociologie). Chevauchement, carrefour
nécessaire d'en développer les connaissances
I l'histoire des recherches en France
La
France a rattrapé son handicap en comm à partir de 1974, devenant
depuis l'un des pays les + avancés en matière de nouvelles technologies
dans ce domaine.
En 30 ans, les rapports entre comm et société ont changé en France, illustrant la thèse de la comm comme agent de modernisation.

La comm est probablement en France l'une des plus grandes mutations que
le pays ait connues, avec ses conséquences + adhésion des citoyens à
ces valeurs.
◦ 1° période jusqu'aux années 1960
les recherches consistent principalement en l'étude de la presse écrite
◦ 2° période 1960 - 1975
vrai début des études sur les médias, principalement pour la télé et la pub
télé, surtout que la culture de masse est au coeur des débats sur l'émergence de la société de conso
la
plupart des questions actuelles sont déjà posées. On cherche une
éducation aux médias pour en pallier l'influence adhésion – répulsion
problématique de la réception du public
1960
création de la CECMA pour membre Friedmann, Morin et Barthe potentiel
d'émancipation par la culture de masse début d'analyse du ciné mais pas
encore trop de la télé
◦ 3° période 1975 – 1985, décennie des contresens
il est question de la domination des médias, d'aliénation, d'idéologie dominante
Ecole de Francfort : Marcuse et Adorno
la comm illustre depuis 30 ans l'une des formes du nouveau déséquilibre Nord / Sud
problématique de la réception et du sujet pas encore posées
autre discours lié aux nouvelles techniques de comm mais vision encore optimiste
tout ou presque devient « libre »
◦ 4° phase commence autour de 1985, période de l'ouverture intellectuelle
rapprochement de positions opposées
renouveau
des travaux sur la réception du public : preuve qu'il existe une
autonomie et non une détermination de la réception. Curiosité
croissante pour la problématique de « l'espace public »
illustre changement d'attitude cultural studies
+ techniques de comm deviennent performantes, interactives, omniprésentes, + la comm fonctionnelle s'installe
2 approches, critique et empirique-critique, ont en commun la volonté de sauver le modèle démocratique de la tyrannie de la comm
2 autres démarches apparaissent, radicalement antinomiques des précédentes :
◦ thuriféraire « révolution » de la comm

sceptique ou nihiliste à partir de l'omniprésence de l'image, voit
l'émergence d'une sorte de société virtuelle totalement centrée sur la
comm narcissique
il fallait attendre encore un peu pour passer de la
reconnaissance théorique de la démocratie pluraliste à un intérêt réel
pour sa forme actuelle, la démocratie de masse
la demande sociale pour réflexion / critique reste faible méfiance / fascination
enfin a changé depuis les années 1980 public
5 facteurs :
a – un changement radical de facteurs en 20 ans
revues, explosion éditoriale, naissances de nouveaux métiers de la comm
b – un intérêt croissant mais des difficultés non résolues
la comm n'est ni une discipline ni une théorie mais un carrefour théorique
nécessité de construire des objets de connaissance
c – l'approche idéologique a changé de forme en 30 ans
« société de l'info et de la comm » demain comm interactive
d – l'explosion du marché de la comm
démesure la comm est devenue l'un des modèle les + forts de la modernité
e - distinguer études et recherches
II l'itinéraire d'un chercheur : « circulez, il n'y a rien a penser »
succès
de la comm dans la vie quotidienne semble apporter réponse pratique au
manque de légitimité théorique qui a toujours entouré cette question
conflits sociaux pour admettre existence d'enjeux anthropologiques essentiels
communauté a également fonction positive de protection et de valorisation
recherches importantes du CNRS
► ◦ la comm n'est pas une discipline
◦ on favorisera les connaissances et non la description
◦ il faut penser la comm dans son contexte
◦ il faut entreprendre des travaux sur la longue durée, et casser ainsi la véritable tyrannie de la prospective
◦ milieu scientifique importance des revues
III les 4 positions théoriques (cf p 88)
► c'est la manière dont est pensé le rapport comm – société qui est le facteur discriminant
comm
ici ensemble des techniques, de la télé aux nouveaux médias +
implication éco, sociale et culturelle. Mais aussi valeurs culturelles,
représentations et symboles liés au fonctionnement de la société
ouverte et de la démocratie = conception anthropologique
superposition de discours, différentes positions théoriques
pas de « révolution de la comm » sans révolution préalable du sujet
rapport comm / société à travers : l'individu, la démocratie, l'économie et la technique
a – 1° courant : les thuriféraires
courant
optimiste presque « croyance » qui voie dans les ruptures de la comm
l'émergence d'une nouvelle société, plus démocratique, plus rationnelle
et interactive « révolution »
b – 2° courant : les critiques
dénonces dérives de la comm, de ses industries, de ses intérêts et de ses idéologies
« libérer » individus et sociétés culturelle et idéologique avant d'être éco et politique
seul un changement radical permettrait d'inverser la logique
c – 3° courant : les empiristes-critiques
marge de manoeuvre
valeurs de la comm permettent de soulever les contradictions entre les idéaux et la réalité
dimension fonctionnelle et normative rend possible action critique
intelligence du public
la comm de masse n'est pas la perversion de la comm mais la condition normative de la démocratie
d – 4° courant : les nihilistes
double méfiance envers la société et l'homme
société n'a pas changé et ne changera pas. Finalité de la comm : marché de dupes
vision pessimiste l'image ne dit pas la vérité, elle ment ou trompe, du côté du pouvoir
post-modernes

2° PARTIE TELE LE LIEN SOCIAL

# INTRO LE LIEN SOCIAL DE LA SOCIETE INDIVIDUALISTE DE MASSE
émergence de la « société de masse » avec révolution du XIX° siècle et ses conséquences
résultat
= société individualiste de masse avec la valorisation de l'individu et
celle du grand nombre, la masse (en éco on les retrouve dans la société
de consommation)
cette coexistence bouscule les équilibres socioculturels antérieurs
mais
peu de liens demeurent entre la masse et l'individu. D'où l'intérêt de
la télé qui offre lien structurant entre ces échelles et ces espaces.
Chacun
est libre (fait plusieurs fois par jour le tour du monde avec la télé),
même si le résultat est celui d'une discrète mais obsédante solitude,
expliquant l'importance croissante de la problématique du lien social :
rôle anthropologique : dans période deprofondes ruptures sociales et
culturelles, télé reste l'un des liens sociaux de la modernité. Renvoie
au statut de la société individualiste de masse, mélange
d'individualisme, de liberté et d'égalité.
Réalité des publics de la
question théorique du grand public (rapport comm – société) / le public
est la somme des Audimat (réalité du marché, logique éco et
quantitative)

# CH 4 TELEVISION GENERALISTE ET THEORIE DE LA SOCIETE
télé
généraliste est média le + adapté à l'hétérogénéité de la société
individualiste de masse ( radio jouait avant elle le même rôle.
Cohabitation des programmes hétérogènes oblige chacun à reconnaître
l'exixtence de l'autre. Image de la solidarité sociale. Le même message
adressé à tout le monde n'est pas reçu de la même manière.
► décalages irréductibles entre intention de l'émetteur / message / conditions de la réception
concept
essentiel du « grand public » idéal, ambition de vouloir toucher tout
le monde, donner au public la possibilité de s'identifier, reflet =
télé généraliste s'adresse à toutes les strates de la sociétél'égalité
d'accès et la gratuité sont des figures de l'égalité du modèle
démocratique
il n'y a pas d'accordance entre la prévision et le comportement réel du public. Autonomie de comportement ► individualisation
intéressante
: rôle d'itentification individuelle et collective + outil de
stabilisation culturelle. Étendue des programmes essentielle

reflet de l'hétérogénéité sociale, elle devient facteur d'intégration.
Triple fonction : lien social, modernisation, identité nationale
≠ télé thématique qui s'adresse aux publics identifiés

# CH 5 LA CULTURE ET LA TELEVISION
I le grand public ; l'équivalent du suffrage unversel
qui reçoit, pourquoi, comment, avec quel effet ?
données quantitatives et qualitatives, mais le public ne peut se réduire au marché
la problématique du grand public rejoint celle de la télé généraliste
le
grand public est un concept, une orientation, une valeur, une
volonté.Il est la traduction, dans le domaine de la comm, du suffrage
universel en politique.
l'observation quantitative de l'audience a remplacé la problématique qualitative du grand public
► Conquête audience = réaction à l'offre de programmes, et non pas la demande du public
reflète la représentation des publics que se font les programmateurs
grand public = ambition audience = réalité contingente distinction difficile
dans idée de grand public, exigence qui résiste à la découverte de la variété des publics
on ne sait plus très bien ce qui constitue le « être ensemble »
déplacement de la problématique de l'offre vers celle de la demande
► La problématique du grand public est un choix, toujours facile, résultat d'une certaine ambition concernant le rôle de la télé
II le défi de la culture grand public
Les rapports télé-culture n'ont jamais été bons, mais ils sont aujourd'hui au plus mal. « trahison »
Élites méfiantes à l'égard d'une culture de masse ressentie comme une menace.
A
quel type de culture est-elle la mieux adaptée ? Que peut apporter la
télé à la culture du plus grand nombre ? Dégager le type de relations
possibles entre culture et comm de masse
Ne passent à la télé que
des idées, des émotions, des sentiments simplifiés. C'est pour cela que
le plus grand nombre peut accéder à tout par la télé.
a quelles formes de création et d'expression la télé est-elle adaptée ou non ?
Aujourd'hui 4 cultures : culture d'élite, grand public, populaire et particularisante (minorités ethniques ou religieuses).
► diversification des cultures et à leur légitimation + désintérêt à l'égard de la culture de masse
III de 2 à 4 formes de culture
◦ la culture « d'élite »

la culture moyenne : traduit tous les mouvements d'émancipation, c'est
à la fois la musique, ciné, pub, médias, voyages, télé, mode, styles de
vie et de conso, c'est la culture moderne, l'air du temps
◦ la culture populaire : d'écalée, partagée par beaucoup moins d'individus qu'il y a 50 ans

les cultures particulières : droit à la différence, mettent en cause la
culture populaire, éclatement des cultures, souhaitent se distinguer
▲ cohabitent et s'interpénètrent grâce notamment aux médias population « multiculturelle »
il
n'y a jamais eu autant de tolérance, visibilité, cohabitation à l'égard
des différentes formes de culture. Un individu accède, notamment par
les médias, à plusieurs formes de culture, ou en tout cas sait qu'elles
existent.
Faire de la culture de masse le produit des médias est un contresens.
+
il y a de démocratisation, y compris de la culture, + un besoin de
distinction, de différence, de promotion se manifeste qui à son tour
est favorable à la culture d'élite.
IV les 5 relations entre culture et télévision

la culture d'élite n'a guère besoin de la télé puisque livre, théâtre,
musique, opéra, arts plastiques sont des activités culturelles qui
« passent mal » au petit écran. La culture, quand elle n'est pas
communiquée dans les formes susceptibles d'être reçues, suscite rejets
et complexes.
Toute pratique culturelle requiert de «sortir » de la télé

culture grand public : télé = allié principal, tant pour la création
(style, images, références) que pour la diffusion. La télé traite de
toutes les activités humaines
◦ facteur d'identité culturelle
nationale à travers films, documentaires, info, variétés, jeux, pub,
langues, allusion à un patrimoine commun, contribue à fabrication de
l'identité culturelle nationale et à l'accès aux autres formes de
culture.
◦ culture populaire : rôle important de la télé généraliste
toutes les formes de culture sont présentes (sports) la culture
populaire n'est jamais loin derrière la culture moderne
▲ contrairement au discours dominant, télé ne tue pas la culture mais peut contribuer à réduire les inégalités culturelles
V de la comm à l'incommunication
culture
= fr : création et oeuvre ; brit : savoir-vivre et mode de vie =
concerne de la même façon la culture moyenne, populaire ou l'élite
◦ télé à la fois créatrice et diffuseur de la culture grand public
◦ lieu d'exposition et de sensibilisation à la culture populaire et aux cultures particulières
◦ incompatibilité, incommunication, télé n'est pas toujours adaptée à la culture, échappe à la logique de comm
◦ télé comme facteur d'identité culturelle

conclusion : réelle marge de manoeuvre, que les pouvoirs publics
exercent leur responsabilité, volonté, tout ne passe pas par une
problématique de la communication, ne s'y résume pas.
Toute communication est un rapport de force.
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MessageSujet: wolton partie 4   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:40

# CH 6 FORCES ET LIMITES DU THEMATIQUE
avec la crise, thème du lien social devenu central
dès qu'un événement concerne tout le monde, on se tourne vers la télé généraliste
I les médias permettent enfin l'individualisation de la comm
problème n'est pas tant l'individualisation que la difficulté à préserver le « être ensemble »
« la société des solitudes organisées »
télé est l'un des meilleurs supports de la conversation. Grande force : « faire se causer », occasion d'échanges
II les médias thématiques sont adaptés à la comm des communautés
le grand public n'existe plus, communautés recherchent comm adaptée médias thématiques
individus libres et égaux éprouvent besoin de communiquer à l'échelle du groupe
comm
en réseau se révèle fermée le problème n'est pas tant de communiquer
entre communautés homogènes qu'entre communautés hétérogènes
III les médias thématiques sont l'avenir, comme les médias généralistes sont le passé
► comm moderne = comm individualisée et interactive ≠ comm passée unilatérale et massive
confère valeur normative au type de comm assurée par une technique
la plupart des médias thématiques seront demain payants intérêt général
IV les médias thématiques ouvrent une nouvelle ère de la comm
V demain en zappant, le spectateur se fera sa propre chaîne généraliste
génie des médias généralistes est de permettre participation individuelle à une activité de masse
accès « par hasard » aux images faire son choix à travers offre
VI les médias thématiques permettent enfin au public d'être actif
dans tous les cas le spectateur est actif : filtre et sélectionne les messages, dans tous les cas il sélectionne, ne subit pas
VII la télé thématique culturelle permet de sauver la culture à la télé
oui
à la télé culturelle si elle se présente comme une chaîne thématique
parmis d'autres, non à celle présentée comme le « coeur de la télé »,
« vérité d'une élite »
élargir les connaissances de tout le monde, cf Arte
discontinuité nécessaire entre culture et télé
VIII la télé thématique correspond à un nouveau rapport à la comm
les
thématiques rêvent de devenir généralistes : défit, grandeur, conquête
du grand public destinataire de la comm, ce « n'importe qui » sinonyme
de succès
IX avec le thématique, l'offre est plus vaste
il y a + de tuyaux mais ce sont les mêmes genres de programmes qu'on y retrouve
accès
à la connaissance précis mais limité pour le public / simplification
mais public plus large : laisser apparaître les limites de la comm
audiovisuelle moins « aliénant » que de donner l'illusion d'une comm
complète ► simplification imposée pour toute comm audiovisuelle et
abandonner l'idée que comm thématique supprimerait cette contrainte
X pourquoi s'opposer à la télé thématique ?
Niveau où le thématique est complémentaire du généraliste
le thématique amplifie la mainmise de l'imagesur l'ensemble des situations sociales

3° PARTIE COMMUNICATION ET DEMOCRATIE

intro pas de démocratie sans incommunication
comm = condition de fonctionnement de la démocratie
comm normative, indissociable du paradigme démocratique, et fonctionnelle comme seul moyen de gérer les sociétés complexes
comm de masse inséparable du modèle de démocratie de masse
◦ crise du mode d'échange inter-subjectif médias solution partielle
nain en matière d'action et géant en matière d'info
◦ crise de la représentation et de la souveraineté (rapport des sociétés avec l'extérieur)
réexaminer concept d'espace public et de comm politique
démocratie de l'opinion ou démocratie du public

# CH 7 LE TRIANGLE INFERNAL : JOURNALISTES, HOMMES POLITIQUES, OPINION PUBLIQUE
hier
: logique du pouvoir résistait au contrepoids de l'info et du public ;
aujourd'hui, triomphe e la comm + opinion publique déstabilise logique
politique.
I les éléments du déséquilibre
comm l'emporte sur la
politique discrédit des hommes politiques de par leur utilisation des
médias : pression de l'information et de l'événement, shows télé en
font les perdants de l'hypermédiatisation = inversion du rapport de
force mais aucune sanction rôle de contre-pouvoir de la presse. mais
hommes politiques terriblement dépendants des commentaires
journalistiques à l'influence moindre
influence des sondages =
considéré comme mesure de l'opinion alors que réponses biaisées à des
questions orientées chiffres synthétiques à l'effet amplifié en France
omniprésence
ce sont les élites le + sous l'influence des sondages culture de l'instantané « raccourci de la réalité »
amplification du court terme, or politique a besoin de perspectives
II trois conséquences de ce déséquilibre
hypermédiatisation de la réalité + omniprésence d'indicateurs mais crises sociales tjr inattendues et violentes décrochage
► comm tous azimuts fonctionne comme un système d'auto-intoxication
logique de l'évènement prend trop de place, tout se joue dans l'instant
au bout de quelques jours, une crise sociale ou politique ressemble à une situation insurrectionnelle
médias ont tendance à jouer les médiateurs, réduisent la crise à un problème d'information
hist, politique et société n'existent pas dans le même espace-temps que l'info
III les portes de sortie
pour politiques desserrer l'étau de l'évènement et revaloriser rôle d'action sur la réalité
voir
les hommes politiques se décharger des journalistes et des sondages +
revaloriser le couple citoyen-politique + élargir le cercle de ceux qui
parlent
aujourd'hui jeu à 3

# CH 8 L'ESPACE PUBLIC
penser les limites de l'espave public pour sauver son concep
I la frontière public-privé
conflit XVII° victoire de la catégorie du public mêle politique, social et culturel
on parle mtn de tout sur la place publique
II recréer les distances
pas d'espace public sans liberté et égalité des individus
il n'y a pas de société sans distance > combat l'idéal d'égalité
risque
: norme idéologique : exclusions des discours qui ne correspondent pas
aux dominants + de tolérance de l'égalité au conformisme puis à la
standardisation
III espace public contre communautés partielles
hist de société moderne : réduire poids des communautés partielles au profit d'un espace public universel rapport de force
risques : “ société en direct ”, immédiateté, question des distances, pas assez d'intermédiaires
pouvoir de l'expert + statut des communautés restreintes

# CH 9 LA COMMUNICATION POLITIQUE
I les rapports difficiles entre expression, communication et action
l'expression davantage favorisée n'est pas l'opinion construite et réfléchie inégalité
du côté de ce qui est rendu public, limites : qualité + pas de lien entre liberté et diversité des opinions émises
la société d'expression n'est pas la société de communication
l'info est la condition de l'action
II la démocratie d'opinion : le triomphe ambigu des sondages et des médias
démocratie d'opinion : influencée par médias + sondages
“ vote volatile ” et “ vote protestataire ”
III la crise de la représentation
l' info et la comm ne peuvent être le substitut aux structures sociales et aux visions du monde
illusion de la transparence logique de l'expertise
question des limites, tout devient politique

4° PARTIE INFORMATION ET JOURNALISME

intro tout se complique
hier
: asseoir la liberté d'info, la légitimité de la presse et du
journalisme. Aujourd'hui, l'essentiel est acquis même si tjr rapport de
force politique/presse
journalistes pensent tjr avec pb d'hier
si temps est conquis, géographie ne l'est pas

# CH 10 ENTRE IDEAL ET IDEOLOGIE
confusion concernant la situation de la presse dans les démocratie et dans les dictatures
chgmt de statut de l'info dans notre société omniprésence, aujourd'hui plus synonyme de vérité
difficile de faire la part des choses info de presse scoop
statut de ce milieu de l'info et de la comm
nb très limité de pb éclairés
chgmt des rapports entre info et histoire
info à l'échelle internationale instantanéité trop présent, trop vite, sans médiation
►la lenteur de la connaissance devient le moyen de contrebalancer la vitesse de l'info
mondialisation des médias mais confiance du public entachée décalage discours/réalité

# CH 11 LE TRIOMPHE FRAGILE DE L'INFO
I la pression trop forte des faits
tyrannie de l'instant
décalage perf des outils/diff d'analyse et de réaction en direct ► réintroduire le recul
l'évènementiel sature l'info
II l'info une pyramide à l'envers
disproportion, volume des infos qui circulent
journalistes > médias > infos
le moins important devient l'info brute
IV la tentation du conformisme
V un événement l'emporte tjr sur l'analyse
VI les excès de l'info
logique du scoop, abs de distances, facilité, dramatisation, surmédiatisation...
IX l'idéologie journalistique
purification de la démocratie
X gadiens ou juges de l'espace public ?
Parlent de tout, double statut : journaliste-penseur de la société
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MessageSujet: wolton partie 5   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:41

# CH 12 LES 3 CRISES DU JOURNALISME
perte de confiance du public déstabilisation profonde du mnd journalistique
I les 3 crises
◦ les contraintes éco
lois du capitalisme
◦ les contraintes techniques
facilités paradoxe du progrès technique : + facile tecniquement de faire de l'info + contenu, sens pose pb
◦ les contraintes politiques
place de l'info dans le fonctionnement de la démocratie, omniprésence
II les 10 voies de l'aggiornamento
casser l'apparente unité du groupe des journalistes
relativiser les images mythologiques du métier
retrouver la confiance du public
informer sur les pièges et les difficultés de l'hypermédiatisation l'image et son rap à la réalité
valoriser la fonction d'intermédiaire généraliste
revaloriser l'enquête rapporter
reconstruire une hyérarchie de l'info
critiquer l'idéologie de la transparence et de l'immédiateté
informer est moins dangereux dans les démocraties que dans les dictatures
apprendre à résister aux industries de l'info et de la comm

5° PARTIE LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

intro les ravages de l'idéologie technique
utopie de la société de l'info, naissance d'une nvL société
nvL technologies illustrent place centrale de l'info comm dans la société
porte
sur des techniques perf, directement liées à l'individu et à la
société, décuplent capacité de traitement de l'info ► améliorer
relations individuelles et sociales
web = toile, filet
par
fantasmes sur société de l'info, véhicule projet politique, par
dimension anthropologique constitue un système de croyance, par enjeux
économiques, est une idéologie d'action
le marché et le public
► techniques de comm deviennent mondiales, l'éco se globalise, et l'occident défend ses valeurs universelles
la technique ne suffit pas à définir l'usage offre et demande

# CH 13 LES CLES DU SUCCES : TRANSPARENCE, RAPIDITE ET IMMEDIATETE
I les conditions techniques
schizophrènes mais branchés internet

significations culturelles : rupture avec médias de masse, aventure
d'une génération, symbole de la modernité, rép à une angoisse
anthropologique, rêve de court-circuit pour le dvpt des pays pauvres
conditions
tecchniques primordiales : interconnections des services de l'info, de
la télécomm et de l'audiovisuel offre en avance sur la demande
terminal
diff : mais tjr transport du texte, du son et de l'image = “ 3A ” du
multimédia : anytime, anywhere, anything numérisation et compression
des données+supports de stockage + réseaux ► = l'info pour tous
II les 5 raisons du succès
◦ la rupture avec les médias de masse
télé
fait partie du présent indéfini, le net du futur : usager se sent
actif, autre espace, comm immédiate, l'échange prime sur l'image “ do
it yourself ” impression de liberté, dispositif et instantanéité
◦ l'aventure culturelle d'une génération “ génération internet ”
inventer qqc, se distinguer, pouvoir inventer, autre culture, celle de la vitesse et fin des distances
caractère sophistiqué : séduction espoir d'un progrès, nouer de nvL solidarités langage
société de l'info > société de l'imagination utopie immatérielle maîtriser le temps et l'espace
l'individu, le nombre, la liberté, l'égalité, la rapidité, l'abs de contraintes nvL figure de l'universel
◦ le symbole de la modernité
réalité virtuelle, tout est propre, immatériel, instantané, ne réclame aucun effort, univers silencieux
// lien écologie / comm on gère de la connaissance société de l'omniprésence
◦une rép à l'angoisse anthropologique moderne
y adhérer pour s'en protéger
communiquer mais sans les contraintes imposées par l'autre, éviter le face-à-face
► résoud simultanément pb essentiels de la modernité : solitude et besoin de solidarité
virtuel : pas de sanction directe de la réalité abs et présent , lucidité un peu désespérée
déceptions idéoloques du XX° siècle
◦ le court-circuit du dvpt mondial
sauter une étape de la course au dvpt réduire écarts entre les pays, neutraliser effets implacables du capitalisme

# CH 14 LES SOLITUDES INTERACTIVES
association technique de comm / chgmt
perf fonctionnelle résoudrait pb de solitude et solidarité
II la prospective et ses échecs
promesses non tenues, bcp d'incertitudes et d'inconnues services, travail, école...
III la société de l'info et son discours
◦ le mondialisme
village global “ cybercivilisation ” mondialisation et individualisation
◦ le temps supprimé
illusion d'un temps unique de l'info

# CH 15 GARDER LES DISTANCES
I distinguer
idée de services universels distinction découverte, application et service ; travail, éducation et santé, loisir
aucun lien entre accroissement du volume d'info et accroissement de leur utilisation
besions réels ne sont pas les mêmes partout
II réglementer
tout est ouverture imposer des conditions à la comm
III relativiser
techniques
de comm sont le symétrique des médias de masse par rap à la question de
l'intégration culturelle savoir documentaliste est une illusion
pas d'universel l'info pour quoi faire ?
IV ralentir
ralentir le temps, réintroduire du relief, donc de la mémoire
le multimédia c'est vite, un peu de tout, un peu sur tout = zapping, condensés, on refuse l'intégralité perversion
V revaloriser l'expérience
◦ réduire l'emprise des images et des claviers
diff d'entrer en contact avec l'autre
◦ le livre est l'expression directe pour sortir des tyrannies de la comm
réclame effort et temps, contrainte en fait son génie bibli, physique expérience, désir
+ expression directe : théâtre antidote émotion expérience
◦ valoriser l'expérience humaine
contraire
de la comm médiatique et d'internet : prend du temps, n'est ni
communicable ni reproductible, échecs et facteurs non maîtrisables,
résultat d'un trajet, confrontation au monde, à autrui dans la réalité

comm intersubjective ou humaine (la moins perf mais donne un sens à la
vie), comm médiatique (liée à la société et à la démocratie de masse),
comm internet (la + perf en phase avec l'ouverture des sociétés et
place grandissante des flux immatériels)

6° PARTIE L'EUROPE

intro la comm face à l'hist
construction européenne illustre limites, diff des rap info, comm, culture, société, politique “ résistance du récepteur ”
jusqu'où l'info et la comm sont-elles utiles pour la construction d'un nvL espace politique ?
Manque désir et conviction l'hist est le socle de l'utopie
l'Europe montre ses limites mais pas d'Europe sans comm

# CH 16 DU MULTICULTURALISME A LA COHABITATION
modèle de la cohabitation culturelle
valorisation des identités condition de l'Europe politique identité nationale
l'Europe est un des modèles existants les + compliqués de comm interculturelle

# CH 17 IDENTE ET COMM
I le renversement de la problématique de l'identité
contradiction entre échelle individuelle (synonyme de liberté) et collective (facteur de haine)
droit à l'identité
société individualiste de masse
II info et identité
III comm et identité

# CH 18 LA DIFF NAISSANCE DE L'ESPACE POLITIQUE
I des réexamens déchirants
contruction
d'un espace politique de 370 millions d'habitants, + de 10 langues
autours de thèmes et enjeux dont personne ne maîtrise les dimensions.
Pas les mêmes rèf
II l'inadaptation des structures politiques européennes
III il n'y a plus de sens à l'histoire
IV des oppositions politiques non encore constituées
V la critique des élites
VI le conflit entre logique éco et logique politique
Europe
éco : suppression des barrières en faveur d'un grand marché ≠ Europe
politique : pas de démocratie sans respect des diff donc maintien des
frontières
question de la mondialisation, crainte de l'inefficacité de l'Europe
VII réexaminer le concept d'opinion publique
pas d'espace public européen, encore moins d'espace et d'opinion politiques
et
pourtant, face à cette difficulté de construction d'un projet et d'une
identité tangible à l'Europe, on ne parle que d'ouverture et de comm

CONCLUSION GENERALE LE FIL DU RASOIR

sociétés
modernes et démocratiques condamnées à la comm : comm normative liée à
l'échange et au partage, au coeur de l'exp humaine comme du modèle de
la société individualiste de masse qui tente de gérer les 2 dimensions
contradictoires de liberté égalité. La dimension fonctionnelle liéeà la
complexité croissante des économies et des systèmes politiques et
requiert la mise en place de réseaux d'info fiables, interactifs,
collectifs et individuels.
+ il y a de technique et de perf, + il faut sauver la dimension humaine de la comm, réintroduire du temps et des intermédiaires
débat essentiel : celui du être ensemble
en triomphant et en devenant une industrie, comm a perdu son lien direct avec valeurs qui la portent

◦ télévision : rôle de la télé généraliste comme lien social
◦ politique : réhabiliter la politique contre la comm pour tenter d'inverser la tendance
◦ info et journalisme : ralentir la vitesse pour conserver la confiance du public
◦ les nouvelles technologies : ne pas être dupe du “ village global ”
◦ l'Europe : lieu de lecture des contradictions de la double victoire info comm
►DOUBLE HELICE DE LA COMM :
fragmentation des communautés compatible avec nvL techniques de comm
+
abandon de tte politique volontaire au profit de la mondialisation de
la comm dans droit fil du mvt de déréglementation et de globalisation
des économies
II la comm entre modernisation et modernité

relation directe à autrui comporte tjr + de risques que comm à distance
> succès de la comm médiatisée par les techniques > + processus
de comm sont aisés, rapides, tous azimuts, moins on supporte les diff
de dialogues, les contraintes de durée, contresens et répétitions, on
souhaiterait comm humaine aussi perf et rationnelle que celle des
machines
pour rester fidèle aux valeurs normatives, gérer 3 tensions
: celle entre liberté / égalité, celle entre comm nationale /
internationale et entre identité / territoire
comm intersubjective la + diff et complexe mais la + proche de l'échange et du partage
comm médiatique essentielle à la cohésion du groupe et de la communauté
comm
internet la + perf du point de vue technique mais la + adaptée aux
contraintes inépuisables de la comm fonctionnelle qu'à celle de la comm
intersubjective
+ il y a de comm et d'ouverture, + questions d'identité (langue, religion, hist...) deviennent essentielles

si l'on accepte rôle normatif de la comm, facteurs d'exclusion peuvent
devenir facteurs de relation à autrui > renversement du rapport
identité-comm, paradigme de la modernisation et condition de la comm
► III les trois niveaux de défi
comm principal lieu de lecture des contradictions de la société individualiste de masse moderne
A au niveau social
techniques = substitut à crise anthropologique : l'interaction pour combler la solitude individuelle
+ il y a de comm, + il faut de distances
B au niveau politique
problématique de l'organisation réglementer
C au niveau anthropologique
préserver la place de l'autre dans la comm = laisser possibilité à une certaine réf extérieure d'exister
séparer au + tôt les ordres symboliques

► horizon de l'altérité et de l'incommunication, gestion des diff, intérêt à “ sortir de la comm ”
vers l'humanité

LES SCIENCES DE LA COMM
quels
sont mécanismes selon lesqL les individus perçoivent des infos, les
traitent, communiquent avec l'ext, et comment certains de ces
mécanismes peuvent-ils être modélisés, répliqués ou simulés ensuite par
des machines ?
Importance du CNRS
LES 3 POLES DE RECHERCHE
pôle 1 : neurosciences, sciences cognitives
rap avec le cerveau aussi bien au niveau de la perception que de la mémoire, du traitement des info et du langage
pôle 2 : sciences cognitives, sciences physiques pour l'ingénieur
pb de comm entre individu et machines à partir d'une modélisation et d'une simulation des caractéristiques de la comm humaine
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MessageSujet: Résumer “ La chambre claire ” Roland Barthes   ::Résumer des livres obligatoires:: Icon_minitimeMer 9 Jan - 7:45

Résumer “ La chambre claire ” Roland Barthes

e bouquin est assez intéressant et se lit facilement

“ La chambre claire ”
Roland Barthes
Note sur la photographie



ce que la photographie reproduit à l'infini n'a lieu qu'une fois
la tuché, l'occasion, la rencontre, le réel dans son expression infatigable
la photographie n'est jamais qu'un chant alterné de “ voyez ”, “ vois ”, “ voici ”
elle ne se distingue jamais de son référent même si percevoir le signifiant photographique n'est pas impossible
répétition inlassable de la contingence, la photographie a qqc de tautologique (répétition, redondance)
entêtement du référent à être toujours là, le référent adhère
il n'y a aucune raison de marquer tel ou tel de ses occurrences
pour qu'il y ait signe, il faut qu'il y ait marque ; les photos sont des signes qui ne prennent pas bien
photo peut être l'objet de 3 pratiques : faire, subir, regarder
retour du mort présent dans toute photographie
2 expériences : celle du sujet regardé et celle du sujet regardant
dès que je me sens regardé par l'objectif, tout change
je voudrais que mon image coïncide toujours avec mon “ moi ”, mais c'est “ moi ” qui ne coïncide jamais avec mon image
à qui appartient la photo ?
devant
l'objectif, je suis à la fois : celui que je me crois, celui que je
voudrais qu'on me croie, celui que le photographe me croit, et celui
dont il se sert pour exhiber son art
je ne cesse de m'imiter
sensation d'inauthenticité, parfois d'imposture
le photographe doit lutter énormément pour que la photographie ne soit pas la mort
au fond, ce que je vise dans la photo qu'on prend de moi, c'est la mort
attrait exercé : d'aventure attrait qui la fait exister : une animation
la phénoménologie
importance de la dualité au sein de la photo
intérêt
porté porte sur le champ, l'étendue que je perçois en fonction de mon
savoir, de ma culture. Renvoie toujours à une information classique
le
studium relève d'un affect moyen. Sorte d'intérêt général dont
l'émotion passe par le relais raisonnable d'une culture morale et
politique.
Champ très vaste du désir nonchalant, de l'intérêt
divers, du goût inconséquent. De l'ordre du to like non du to love,
mobilise un demi désir, un demi vouloir = ce qu'on trouve “ bien ”
reconnaître le studium, c'est rencontrer les intentions du photographe
fonctions du photographe : informer, représenter, surprenter, surprendre, faire signifier, donner envie
le
punctum désigne blessure, piqûre, idée de ponctuation. C'est ce hasard
qui en elle me point. Très souvent le punctum est un détail ; c'est un
supplément. Il peut s'accomoder d'une certaine latence
ce que je ne peux nommer ne peut réellement me poindre. L'impuissance à nommer est un bon symptôme de trouble
le studium est en définitive toujours codé, le punctum ne l'est pas
tout ce qui se passe à l'intérieur du cadre meurt absolument, ce cadre franchi
image immobile = les perso ne sortent pas. Dès qu'il y a punctum un champ aveugle se crée
ex : la photo érotique ne fait pas du sexe un objet central, peut très bien ne pas le montrer, sorte de hors-champ subtil

la
photographie est contingence pure : c'est toujours quelque chose qui
est représenté, elle ne peut signifier qu'en prenant un masque
tourmentée
par le fantôme de la peinture, mais ce n'est pourtant pas par la
peinture que la photo touche à l'art, c'est par le théâtre
surprendre quelque chose ou quelqu'un à l'insu du sujet photographié
le principe est le “ choc ” : révéler ce qui était si bien caché
“ surprises ”
obéissent à un principe de défi : du “ rare ”, immobiliser (numen), la
prouesse, exploitation volontaire de certains défauts, la trouvaille
le “ n'importe quoi ” devient alors le comble sophistiqué de la valeur
la sémiologie de la photo est donc limitée aux performances admirables de qq portraitistes
la photo est subversive lorsqu'elle est pensive
finesse les paysages doivent être habitables, fantasmatique vers un temps utopique
photo
unaire transforme la “ réalité ” sans la dédoubler ; a tout pour être
banale, “ unité ” de la composition, recherche de l'unité
photos de reportage : choc mais pas de trouble

détail donné par chance
effort de silence
s'annuler comme médium, n'être plus un signe

découvre
la nature (l'eïdos) de la photo, trouver l'évidence de la photographie,
cette chose qui est vue par quiconque regarde une photo, vers l'essence
l'Histoire est hystérique : elle ne se constitue que si on la regarde, et pour la regarder il faut en être exclu
l'accessoire qui a péri
je ne la reconnaissais jamais que par morceaux
juste une image, mais une image juste, qui constitue l'être
la science impossible de l'être unique
on découvre une photo en remontant le temps. Le temps élimine l'émotion de la perte.
banalité et singularité

Toute photo est en quelque sorte co-naturelle à son référent
“ référent
photographique ” est la chose nécessairement réelle qui a été placée
devant l'objectif. Dans la photo, je ne puis jamais nier que la chose a
été là. Il y a double position conjointe : de réalité et de passé.
L'essence même, le noème de la photographie.
Référence, ordre fondateur de la photo.
ça-à-été, l'intraitable : cela que je vois s'est trouvé là, dans ce lieu qui s'étend entre l'infini et le sujet
ce qui fonde la nature de la photo c'est la pose, le terme d'une “ intention ” de lecture
au cinéma, quelque chose est passé
confusion
perverse entre deux concepts : le réel et le vivant : en attestant que
l'objet a été réel, elle induit subrepticement à croire qu'il a été
vivant, leurre qui nous fait attribuer au réel une valeur absolument
supérieure, comme éternelle ; mais en déportant ce réel vers le passé,
elle suggère qu'il est déjà mort.
Quelqu'un a vu le référent en personne
la photo est littéralement une émanation du référent, image révélée
vérité originelle du noir-et-blanc
le corps photographié vient me toucher de ses propres rayons
attester que cela que je vois a bien été, a quelque chose à voir avec la résurrection

je
suis le repère de toute photographie. La photo pose une présence
immédiate au monde : pourquoi est-ce que je vis ici et maintenant ?
Questions métaphysiques
la photo ne dit pas (forcément) ce qui n'est plus, mais seulement et à coup sûr ce qui a été
toute photographie est un certificat de présence
le passé est désormais aussi sûr que le présent
le
constatif de la photo porte non sur l'objet mais sur le temps, le
pouvoir d'authentification prime sur le pouvoir de représentation.
L'image photographique est pleine, on ne peut rien y ajouter, elle emplit de force la vue
Spectre sans avenir, mélancolie
le cinéma est lui “ normal ”, comme la vie, il coule
immobile, la photo reflue de la représentation à la rétention
le temps est engorgé
image qui produit la mort en voulant conserver la vie. Mort plate
nouveau punctum qui n'est plus de forme mais d'intensité c'est le temps
vertige du temps écrasé, une catastrophe qui a déjà eu lieu

scruter : accéder à ce qu'il y a derrière
Personne n'est jamais que la copie d'une copie, réelle ou mentale.
Au fond, une photo ressemble à n'importe qui, sauf à celui qu'elle représente.
La photo parfois fait apparaître ce qu'on ne perçoit.
Révèle une certaine persistance de l'espèce
force d'évidence, l'objet se livre en bloc et la vue en est certaine

puisque
la photo authentifie l'existence de tel être, je veux le retrouver en
entier, en essence : c'est l'air induit du corps à l'âme. L'air est
ainsi l'ombre lumineuse qui accompagne le corps, expression de vérité,
supplément intraitable de l'identité
quête de “ l'image vraie ” frustre
droit dans les yeux
quiconque regarde droit dans les yeux est fou
il ne regarde rien ; il retient vers le dedans son amour et sa peur : c'est cela le regard

confusion
inouïe de la réalité “ cela a été ” et de la vérité “ c'est ça ”,
constatative et exclamative, rejoint la “ vérité folle ”
la photo
est une évidence poussée, chargée comme si elle caricaturait non la
figure de ce qu'elle représente mais son existence même
absence de l'objet : d'un côté “ ce n'est pas là ”, de l'autre “ mais cela a bien été ”
image folle, frottée de réel
sorte de lien entre la photo et la folie : souffrance d'amour + pitié

moyen d'assagir la photo, c'est de la généraliser, de la banaliser
de
nos jours, les images sont plus vivantes que les gens, nous vivons
selon un imaginaire généralisé où la jouissance même passe par l'image,
l'extase photographique
généralisée, l'image déréalise complètement
le monde humain de ses conflits et de ses désirs, sous couvert de
l'illustrer. Les sociétés avancées consomment aujourd'hui des images et
non plus comme avant des croyances
abolissons les images et sauvons le désir immédiat
code civilisé des illusions parfaites / réveil de l'intraitable réalité
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