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admin Admin
Nombre de messages : 147 Age : 39 Localisation : annecy Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: ::Résumer des livres obligatoires:: Mer 9 Jan - 7:10 | |
| Les resumés des deux livres suivants sont de Tinn, merci Tinn.
Dernière édition par le Jeu 10 Jan - 6:17, édité 1 fois | |
| | | admin Admin
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| Sujet: Wolton penser la communication partie 1 Mer 9 Jan - 7:36 | |
| C'est un peu long mais sa peut tjr vous aider, sachant que le bouquin est très long et inintéressant, il suffit de lire la conclusion à la fin du livre où tout est résumé.
PENSER LA COMMUNICATION WOLTON
penser la comm c'est penser le lien entre les valeurs dont elle est issue, les techniques et le modèle démocratique occidental. C'est le pb de l'autre qui est posé - distances ambiguïtés dimension humaniste / instrumentale
dans la réflexion sur le rap comm / société, 3 sens principaux sont distingués : la comm directe : expérience anthropologique, modèle culturel lié à la représentation de l'autre la comm technique : l'ensemble des techniques la comm sociale : nécessité sociale fonctionnelle pt commun : l'interaction - malentendu sens idéal, échanger, partager et se comprendre a été récupéré et pillé par la comm technique puis par la comm fonstionnelle. ► 2 sens : partage, idéal (comm normative) / transmission, diffusion, éco (comm fonctionnelle) ne recouvre pas, se retrouve dans chacun des 3 niveaux de comm ms marge de manoeuvre, capacité critique // démocratie : pouvoir de rapporter les faits aux valeurs contradictions Il ny a jamais eu un eden de la comm qui se serait ensuite dégradé en autant d'intérêts et de mensonges. Domination mais pas d'aliénation la limite de toute comm : l'autre. L'autre reste inatteignable, le + compliqué La comm qui devrait rapprocher les hommes devient le révélateur de ce qui les éloigne.
1° PARTIE LES CONCEPTS
# INTRO COMM & MODERNITE # succès actuel de la comm. Les techniques libèrent l'homme de l'espace et du temps mais surtout amplifient la comm, besoin anthropologique fondamental et surtout symbole de la modernité. rapport à l'autre double hélice de la comm : mélange constant entre valeurs normatives / valeurs fonctionnelles - dimension normative : l'autre, liberté, égalité : la valorisation de l'individu au nom de la culture occidentale, conduit à l'individualisme roi. - dimension fonctionnelle : valorisation de l'échange, au nom du modèle démocratique, est finalement la condition de fonctionnement des sociétés complexes, dans le cadre d'une économie mondialisée. | |
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| Sujet: Wolton partie 2 Mer 9 Jan - 7:37 | |
| # CH 1 COMM & SOCIETE : 3 HYPOTHESES médias – menaces / attitude majoritaire des élites culturelles : indifférence théorique + il faut s'en servir HYP 1 : la comm condition de la modernisation besoin fondamental + caractéristique essentielle de la modernité. Lien explique place qu'elle tient depuis plus de 2 siècles dans notre société la comm comme aspiration renvoie au fondement de toute l'expérience humaine : le langage est le propre de l'être humain ► comm = le partage comme valeur et idéal (dimension normative) + transmission, diffusion et l'interaction comme faits (dimension fonctionnelle) █ c'est cette ambivalence qui permet une critique de la comm La deuxième raison du succès de la comm est le lien fort existant entre elle et le modèle culturel occidental de la modernisation. L'individu au coeur des valeurs chrétiennes a nourri la lente et profonde émergence de la modernité à partir du XVI° siècle : principes de liberté et respect de l'individu dans une perspective laïque, finalement peu éloignée. Réf à la communauté sécularisation, rationalisation, modernisation puis comm iront de pair importance théorique de la comm cybernétique : nouvelles utopie ► lien entre comm, aspiration humaine fondamentale et comm, paradigme central de la culture occidentale conséquences : succès fantastique de toutes les techniques de comm. Omniprésence et importance mécanismes de domination mais pas jusqu'à l'aliénation socialiser les techniques et non techniciser la société HYP 2 : la comm enjeu de la société individualiste de masse 2 mouvements contradictoires : celui en faveur de la liberté individuelle et celui en faveur de l'égalité. La comm fait le lien entre 2 réf que sont la liberté et l'égalité avec la double fonction normative et fonctionnelle. La société individualiste de masse est caractérisée par ce triangle aux 3 dimensions essentielles : l'individu, la masse, la comm // à la modernité « massification » / « individualisation » (fragmentation) ds nouvelles techniques de comm il n'y a pas de théorie de la comm sans théorie de la société ◦ idéologie technique ◦ idéologie économique conséquences : ◦ tout se discute. Les changements ne tombent pas du ciel. Il existe une marge de manoeuvre. distances – connaissances ◦ comm généraliste offre – demande HYP 3 : l'intelligence du public réception du public souvent dévalorisée. comm inséparable du suffrage universel capacité critique ◦ interaction et non aliénation info et comm liés journaliste = intermédiaire ◦ la dimension universelle de la comm ne s'épuise pas dans les logiques actuelles de globalisation et de mondialisation (réalité) ≠ universel (valeur) ◦ le caractère mondial des techniques ne suffit pas à créer une comm mondiale. « société de l'info » La technique dominante ne crée pas un modèle dominant de société.
# CH 2 LES CONTRADICTIONS CULTURELLES # la problématique de la comm ne s'épuise pas en critiques éco, politique ou idéologique lien très fort comm / culture occidentale les techniques de comm constituent la partie visible de cette énorme question anthropologique, le rapport à l'autre, à l'échange, au partage « culturel » = sens anthropologique qui insiste sur les manières de voir et de penser, sur les symboles et les représentations décalage avec perf des techniques I la comm triomphante a – Les distances infranchissables simultanéité, instantanéité de l'info ne vaut que pour une des deux dimensions, celle du temps accentuant le décalage avec la problématique de l'espace le temps du déplacement - diplomatie du rapport à l'autre c'est l'expérience comme épreuve du temps et de l'espace qui redevient centrale b – la société transparente Le passage de la modernité à la modernisation, on s'installe dans un présent indéfini, merveilleusement symbolisé par l'immédiateté des autoroutes de l'info. Tout est dans « l'instantanéité » et dans la « transparence ». différence de nature entre la connaissance de la réalité et la volonté ou capacité de la changer distances symboliques Les sociétés pas plus que les individus ne peuvent vivre dans une parfaite transparence. c – l'expression identifiée à la comm 2 expressions n'ont jamais fait un dialogue volonté d'écouter l'autre réponse qualité, durée + tard interactivité différée des médias de masse le temps s'avère être une condition structurelle de la comm normative II les limites de la comm a – l'épreuve de la comm directe + la comm médiatisée s'améliore, + la comm directe, physique avec autrui paraît d'avantage contraignante. Les problèmes sont différés : écart du voir, du dire et du faire s'accroît Une expérience du monde sans contact avec la nature et la matière, et centrée sur une gestion de signes asseptisés se généralise. ► cette transparence peut même susciter un mécanisme de rejet. Ne pas être directement en contact avec autrui le zapping est autant un moyen d'accéder à tout que de s'en protéger b – pas de comm sans incommunication réalité fondamentale, banale passée sous silence ◦ sur le plan personnel : comm est le symbole de l'expression, de la liberté, de l'échange ◦ sur le plan politique : comm est l'idéal de la démocratie ◦ sur le plan technique : omniprésence des outil, performance, interconnections constituent l'infrastructure évidente de notre société mais limites : efficacité de la comm suppose appartenance au même univers et reconnaissance mutuelle des identités, acceptation des altérités ex : fantasme d'Internet illustre la tentation d'éliminer ces contraintes : croyance en l'existence d'un seul univers de comm c – les trois temps de la comm médias : effet fort sur le court terme // zapping effet réel de cette hypermédiatisation ? influence sur le moyen terme choix perso, propres souvenirs du long terme on ne sait rien, importance réduite mais pourtant essentiel : fonde les valeurs la tradition privilégiait la durée et la continuïté. Le modèle culturelle moderne est exactement l'inverse : présent indéfini, sans règles ni interdits, chacun perdu dans la quête de sa singularité. Il n'y a plus que des évènements le nombre démocratique, longtemps considéré comme un idéal, peut être aussi tyrannique que le fut l'élite aristocratique. III la comm : une forte résistance à la connaissance a – la volonté de ne pas savoir disjonction résistance à l'analyse même si profusion d'info, comme si les info constituaient de l'analyse. Volonté de ne pas aller au-delà de l'info 4 approches concurrentes beaucoup + « efficaces » : journalistique(vitesse), hommes politiques, techniciens (promesse d'une révolution dont on ne voit plus les limites), économistes (discours en « flux tendus » sur les évènements à venir) ► saturation de discours des promesses incessantes élites culturelles b – les idéologies de la comm : compression et intégration analogie fausse entre quantité de données et contextes l'homme ne vit pas dans un espace-temps intégré on peut comprimer les données, on ne peut comprimer ni les contextes ni le sens dans une culture de l'instant, c'est l'évènement qui intéresse plus que le sens, l'info plus que la connaissance c – le renversement du rapport identité-comm Nous assistons depuis un siècle au renversement de ce rapport : l'ennemi, c'est l'identité, notamment nationale. Hier, l'identité était un obstacle à la comm, aujourd'hui elle en est la condition. reflète la difficulté à vivre dans un univers ouvert question de la gestion de l'identité, véritable double de la comm. Comment éviter la « dissolution » des identités ? ► la difficulté concerne aujourd'hui l'identité et non la comm réaction à trop d'ouverture pour en manifester les limites revendication identitaire est aussi une demande de pluralisme, de cohabitation culturelle | |
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| Sujet: wolton partie 3 Mer 9 Jan - 7:39 | |
| # CH 3 LES RECHERCHES # comm = activité humaine par excellence, objet interdisciplinaire (anthropologie, psycho, hist, linguistique, socio, droit, sc. Po, éco, psychosociologie). Chevauchement, carrefour nécessaire d'en développer les connaissances I l'histoire des recherches en France La France a rattrapé son handicap en comm à partir de 1974, devenant depuis l'un des pays les + avancés en matière de nouvelles technologies dans ce domaine. En 30 ans, les rapports entre comm et société ont changé en France, illustrant la thèse de la comm comme agent de modernisation. ► La comm est probablement en France l'une des plus grandes mutations que le pays ait connues, avec ses conséquences + adhésion des citoyens à ces valeurs. ◦ 1° période jusqu'aux années 1960 les recherches consistent principalement en l'étude de la presse écrite ◦ 2° période 1960 - 1975 vrai début des études sur les médias, principalement pour la télé et la pub télé, surtout que la culture de masse est au coeur des débats sur l'émergence de la société de conso la plupart des questions actuelles sont déjà posées. On cherche une éducation aux médias pour en pallier l'influence adhésion – répulsion problématique de la réception du public 1960 création de la CECMA pour membre Friedmann, Morin et Barthe potentiel d'émancipation par la culture de masse début d'analyse du ciné mais pas encore trop de la télé ◦ 3° période 1975 – 1985, décennie des contresens il est question de la domination des médias, d'aliénation, d'idéologie dominante Ecole de Francfort : Marcuse et Adorno la comm illustre depuis 30 ans l'une des formes du nouveau déséquilibre Nord / Sud problématique de la réception et du sujet pas encore posées autre discours lié aux nouvelles techniques de comm mais vision encore optimiste tout ou presque devient « libre » ◦ 4° phase commence autour de 1985, période de l'ouverture intellectuelle rapprochement de positions opposées renouveau des travaux sur la réception du public : preuve qu'il existe une autonomie et non une détermination de la réception. Curiosité croissante pour la problématique de « l'espace public » illustre changement d'attitude cultural studies + techniques de comm deviennent performantes, interactives, omniprésentes, + la comm fonctionnelle s'installe 2 approches, critique et empirique-critique, ont en commun la volonté de sauver le modèle démocratique de la tyrannie de la comm 2 autres démarches apparaissent, radicalement antinomiques des précédentes : ◦ thuriféraire « révolution » de la comm ◦ sceptique ou nihiliste à partir de l'omniprésence de l'image, voit l'émergence d'une sorte de société virtuelle totalement centrée sur la comm narcissique il fallait attendre encore un peu pour passer de la reconnaissance théorique de la démocratie pluraliste à un intérêt réel pour sa forme actuelle, la démocratie de masse la demande sociale pour réflexion / critique reste faible méfiance / fascination enfin a changé depuis les années 1980 public 5 facteurs : a – un changement radical de facteurs en 20 ans revues, explosion éditoriale, naissances de nouveaux métiers de la comm b – un intérêt croissant mais des difficultés non résolues la comm n'est ni une discipline ni une théorie mais un carrefour théorique nécessité de construire des objets de connaissance c – l'approche idéologique a changé de forme en 30 ans « société de l'info et de la comm » demain comm interactive d – l'explosion du marché de la comm démesure la comm est devenue l'un des modèle les + forts de la modernité e - distinguer études et recherches II l'itinéraire d'un chercheur : « circulez, il n'y a rien a penser » succès de la comm dans la vie quotidienne semble apporter réponse pratique au manque de légitimité théorique qui a toujours entouré cette question conflits sociaux pour admettre existence d'enjeux anthropologiques essentiels communauté a également fonction positive de protection et de valorisation recherches importantes du CNRS ► ◦ la comm n'est pas une discipline ◦ on favorisera les connaissances et non la description ◦ il faut penser la comm dans son contexte ◦ il faut entreprendre des travaux sur la longue durée, et casser ainsi la véritable tyrannie de la prospective ◦ milieu scientifique importance des revues III les 4 positions théoriques (cf p 88) ► c'est la manière dont est pensé le rapport comm – société qui est le facteur discriminant comm ici ensemble des techniques, de la télé aux nouveaux médias + implication éco, sociale et culturelle. Mais aussi valeurs culturelles, représentations et symboles liés au fonctionnement de la société ouverte et de la démocratie = conception anthropologique superposition de discours, différentes positions théoriques pas de « révolution de la comm » sans révolution préalable du sujet rapport comm / société à travers : l'individu, la démocratie, l'économie et la technique a – 1° courant : les thuriféraires courant optimiste presque « croyance » qui voie dans les ruptures de la comm l'émergence d'une nouvelle société, plus démocratique, plus rationnelle et interactive « révolution » b – 2° courant : les critiques dénonces dérives de la comm, de ses industries, de ses intérêts et de ses idéologies « libérer » individus et sociétés culturelle et idéologique avant d'être éco et politique seul un changement radical permettrait d'inverser la logique c – 3° courant : les empiristes-critiques marge de manoeuvre valeurs de la comm permettent de soulever les contradictions entre les idéaux et la réalité dimension fonctionnelle et normative rend possible action critique intelligence du public la comm de masse n'est pas la perversion de la comm mais la condition normative de la démocratie d – 4° courant : les nihilistes double méfiance envers la société et l'homme société n'a pas changé et ne changera pas. Finalité de la comm : marché de dupes vision pessimiste l'image ne dit pas la vérité, elle ment ou trompe, du côté du pouvoir post-modernes
2° PARTIE TELE LE LIEN SOCIAL
# INTRO LE LIEN SOCIAL DE LA SOCIETE INDIVIDUALISTE DE MASSE émergence de la « société de masse » avec révolution du XIX° siècle et ses conséquences résultat = société individualiste de masse avec la valorisation de l'individu et celle du grand nombre, la masse (en éco on les retrouve dans la société de consommation) cette coexistence bouscule les équilibres socioculturels antérieurs mais peu de liens demeurent entre la masse et l'individu. D'où l'intérêt de la télé qui offre lien structurant entre ces échelles et ces espaces. Chacun est libre (fait plusieurs fois par jour le tour du monde avec la télé), même si le résultat est celui d'une discrète mais obsédante solitude, expliquant l'importance croissante de la problématique du lien social : rôle anthropologique : dans période deprofondes ruptures sociales et culturelles, télé reste l'un des liens sociaux de la modernité. Renvoie au statut de la société individualiste de masse, mélange d'individualisme, de liberté et d'égalité. Réalité des publics de la question théorique du grand public (rapport comm – société) / le public est la somme des Audimat (réalité du marché, logique éco et quantitative)
# CH 4 TELEVISION GENERALISTE ET THEORIE DE LA SOCIETE télé généraliste est média le + adapté à l'hétérogénéité de la société individualiste de masse ( radio jouait avant elle le même rôle. Cohabitation des programmes hétérogènes oblige chacun à reconnaître l'exixtence de l'autre. Image de la solidarité sociale. Le même message adressé à tout le monde n'est pas reçu de la même manière. ► décalages irréductibles entre intention de l'émetteur / message / conditions de la réception concept essentiel du « grand public » idéal, ambition de vouloir toucher tout le monde, donner au public la possibilité de s'identifier, reflet = télé généraliste s'adresse à toutes les strates de la sociétél'égalité d'accès et la gratuité sont des figures de l'égalité du modèle démocratique il n'y a pas d'accordance entre la prévision et le comportement réel du public. Autonomie de comportement ► individualisation intéressante : rôle d'itentification individuelle et collective + outil de stabilisation culturelle. Étendue des programmes essentielle ► reflet de l'hétérogénéité sociale, elle devient facteur d'intégration. Triple fonction : lien social, modernisation, identité nationale ≠ télé thématique qui s'adresse aux publics identifiés
# CH 5 LA CULTURE ET LA TELEVISION I le grand public ; l'équivalent du suffrage unversel qui reçoit, pourquoi, comment, avec quel effet ? données quantitatives et qualitatives, mais le public ne peut se réduire au marché la problématique du grand public rejoint celle de la télé généraliste le grand public est un concept, une orientation, une valeur, une volonté.Il est la traduction, dans le domaine de la comm, du suffrage universel en politique. l'observation quantitative de l'audience a remplacé la problématique qualitative du grand public ► Conquête audience = réaction à l'offre de programmes, et non pas la demande du public reflète la représentation des publics que se font les programmateurs grand public = ambition audience = réalité contingente distinction difficile dans idée de grand public, exigence qui résiste à la découverte de la variété des publics on ne sait plus très bien ce qui constitue le « être ensemble » déplacement de la problématique de l'offre vers celle de la demande ► La problématique du grand public est un choix, toujours facile, résultat d'une certaine ambition concernant le rôle de la télé II le défi de la culture grand public Les rapports télé-culture n'ont jamais été bons, mais ils sont aujourd'hui au plus mal. « trahison » Élites méfiantes à l'égard d'une culture de masse ressentie comme une menace. A quel type de culture est-elle la mieux adaptée ? Que peut apporter la télé à la culture du plus grand nombre ? Dégager le type de relations possibles entre culture et comm de masse Ne passent à la télé que des idées, des émotions, des sentiments simplifiés. C'est pour cela que le plus grand nombre peut accéder à tout par la télé. a quelles formes de création et d'expression la télé est-elle adaptée ou non ? Aujourd'hui 4 cultures : culture d'élite, grand public, populaire et particularisante (minorités ethniques ou religieuses). ► diversification des cultures et à leur légitimation + désintérêt à l'égard de la culture de masse III de 2 à 4 formes de culture ◦ la culture « d'élite » ◦ la culture moyenne : traduit tous les mouvements d'émancipation, c'est à la fois la musique, ciné, pub, médias, voyages, télé, mode, styles de vie et de conso, c'est la culture moderne, l'air du temps ◦ la culture populaire : d'écalée, partagée par beaucoup moins d'individus qu'il y a 50 ans ◦ les cultures particulières : droit à la différence, mettent en cause la culture populaire, éclatement des cultures, souhaitent se distinguer ▲ cohabitent et s'interpénètrent grâce notamment aux médias population « multiculturelle » il n'y a jamais eu autant de tolérance, visibilité, cohabitation à l'égard des différentes formes de culture. Un individu accède, notamment par les médias, à plusieurs formes de culture, ou en tout cas sait qu'elles existent. Faire de la culture de masse le produit des médias est un contresens. + il y a de démocratisation, y compris de la culture, + un besoin de distinction, de différence, de promotion se manifeste qui à son tour est favorable à la culture d'élite. IV les 5 relations entre culture et télévision ◦ la culture d'élite n'a guère besoin de la télé puisque livre, théâtre, musique, opéra, arts plastiques sont des activités culturelles qui « passent mal » au petit écran. La culture, quand elle n'est pas communiquée dans les formes susceptibles d'être reçues, suscite rejets et complexes. Toute pratique culturelle requiert de «sortir » de la télé ◦ culture grand public : télé = allié principal, tant pour la création (style, images, références) que pour la diffusion. La télé traite de toutes les activités humaines ◦ facteur d'identité culturelle nationale à travers films, documentaires, info, variétés, jeux, pub, langues, allusion à un patrimoine commun, contribue à fabrication de l'identité culturelle nationale et à l'accès aux autres formes de culture. ◦ culture populaire : rôle important de la télé généraliste toutes les formes de culture sont présentes (sports) la culture populaire n'est jamais loin derrière la culture moderne ▲ contrairement au discours dominant, télé ne tue pas la culture mais peut contribuer à réduire les inégalités culturelles V de la comm à l'incommunication culture = fr : création et oeuvre ; brit : savoir-vivre et mode de vie = concerne de la même façon la culture moyenne, populaire ou l'élite ◦ télé à la fois créatrice et diffuseur de la culture grand public ◦ lieu d'exposition et de sensibilisation à la culture populaire et aux cultures particulières ◦ incompatibilité, incommunication, télé n'est pas toujours adaptée à la culture, échappe à la logique de comm ◦ télé comme facteur d'identité culturelle ▐ conclusion : réelle marge de manoeuvre, que les pouvoirs publics exercent leur responsabilité, volonté, tout ne passe pas par une problématique de la communication, ne s'y résume pas. Toute communication est un rapport de force. | |
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| Sujet: wolton partie 4 Mer 9 Jan - 7:40 | |
| # CH 6 FORCES ET LIMITES DU THEMATIQUE avec la crise, thème du lien social devenu central dès qu'un événement concerne tout le monde, on se tourne vers la télé généraliste I les médias permettent enfin l'individualisation de la comm problème n'est pas tant l'individualisation que la difficulté à préserver le « être ensemble » « la société des solitudes organisées » télé est l'un des meilleurs supports de la conversation. Grande force : « faire se causer », occasion d'échanges II les médias thématiques sont adaptés à la comm des communautés le grand public n'existe plus, communautés recherchent comm adaptée médias thématiques individus libres et égaux éprouvent besoin de communiquer à l'échelle du groupe comm en réseau se révèle fermée le problème n'est pas tant de communiquer entre communautés homogènes qu'entre communautés hétérogènes III les médias thématiques sont l'avenir, comme les médias généralistes sont le passé ► comm moderne = comm individualisée et interactive ≠ comm passée unilatérale et massive confère valeur normative au type de comm assurée par une technique la plupart des médias thématiques seront demain payants intérêt général IV les médias thématiques ouvrent une nouvelle ère de la comm V demain en zappant, le spectateur se fera sa propre chaîne généraliste génie des médias généralistes est de permettre participation individuelle à une activité de masse accès « par hasard » aux images faire son choix à travers offre VI les médias thématiques permettent enfin au public d'être actif dans tous les cas le spectateur est actif : filtre et sélectionne les messages, dans tous les cas il sélectionne, ne subit pas VII la télé thématique culturelle permet de sauver la culture à la télé oui à la télé culturelle si elle se présente comme une chaîne thématique parmis d'autres, non à celle présentée comme le « coeur de la télé », « vérité d'une élite » élargir les connaissances de tout le monde, cf Arte discontinuité nécessaire entre culture et télé VIII la télé thématique correspond à un nouveau rapport à la comm les thématiques rêvent de devenir généralistes : défit, grandeur, conquête du grand public destinataire de la comm, ce « n'importe qui » sinonyme de succès IX avec le thématique, l'offre est plus vaste il y a + de tuyaux mais ce sont les mêmes genres de programmes qu'on y retrouve accès à la connaissance précis mais limité pour le public / simplification mais public plus large : laisser apparaître les limites de la comm audiovisuelle moins « aliénant » que de donner l'illusion d'une comm complète ► simplification imposée pour toute comm audiovisuelle et abandonner l'idée que comm thématique supprimerait cette contrainte X pourquoi s'opposer à la télé thématique ? Niveau où le thématique est complémentaire du généraliste le thématique amplifie la mainmise de l'imagesur l'ensemble des situations sociales
3° PARTIE COMMUNICATION ET DEMOCRATIE
intro pas de démocratie sans incommunication comm = condition de fonctionnement de la démocratie comm normative, indissociable du paradigme démocratique, et fonctionnelle comme seul moyen de gérer les sociétés complexes comm de masse inséparable du modèle de démocratie de masse ◦ crise du mode d'échange inter-subjectif médias solution partielle nain en matière d'action et géant en matière d'info ◦ crise de la représentation et de la souveraineté (rapport des sociétés avec l'extérieur) réexaminer concept d'espace public et de comm politique démocratie de l'opinion ou démocratie du public
# CH 7 LE TRIANGLE INFERNAL : JOURNALISTES, HOMMES POLITIQUES, OPINION PUBLIQUE hier : logique du pouvoir résistait au contrepoids de l'info et du public ; aujourd'hui, triomphe e la comm + opinion publique déstabilise logique politique. I les éléments du déséquilibre comm l'emporte sur la politique discrédit des hommes politiques de par leur utilisation des médias : pression de l'information et de l'événement, shows télé en font les perdants de l'hypermédiatisation = inversion du rapport de force mais aucune sanction rôle de contre-pouvoir de la presse. mais hommes politiques terriblement dépendants des commentaires journalistiques à l'influence moindre influence des sondages = considéré comme mesure de l'opinion alors que réponses biaisées à des questions orientées chiffres synthétiques à l'effet amplifié en France omniprésence ce sont les élites le + sous l'influence des sondages culture de l'instantané « raccourci de la réalité » amplification du court terme, or politique a besoin de perspectives II trois conséquences de ce déséquilibre hypermédiatisation de la réalité + omniprésence d'indicateurs mais crises sociales tjr inattendues et violentes décrochage ► comm tous azimuts fonctionne comme un système d'auto-intoxication logique de l'évènement prend trop de place, tout se joue dans l'instant au bout de quelques jours, une crise sociale ou politique ressemble à une situation insurrectionnelle médias ont tendance à jouer les médiateurs, réduisent la crise à un problème d'information hist, politique et société n'existent pas dans le même espace-temps que l'info III les portes de sortie pour politiques desserrer l'étau de l'évènement et revaloriser rôle d'action sur la réalité voir les hommes politiques se décharger des journalistes et des sondages + revaloriser le couple citoyen-politique + élargir le cercle de ceux qui parlent aujourd'hui jeu à 3
# CH 8 L'ESPACE PUBLIC penser les limites de l'espave public pour sauver son concep I la frontière public-privé conflit XVII° victoire de la catégorie du public mêle politique, social et culturel on parle mtn de tout sur la place publique II recréer les distances pas d'espace public sans liberté et égalité des individus il n'y a pas de société sans distance > combat l'idéal d'égalité risque : norme idéologique : exclusions des discours qui ne correspondent pas aux dominants + de tolérance de l'égalité au conformisme puis à la standardisation III espace public contre communautés partielles hist de société moderne : réduire poids des communautés partielles au profit d'un espace public universel rapport de force risques : “ société en direct ”, immédiateté, question des distances, pas assez d'intermédiaires pouvoir de l'expert + statut des communautés restreintes
# CH 9 LA COMMUNICATION POLITIQUE I les rapports difficiles entre expression, communication et action l'expression davantage favorisée n'est pas l'opinion construite et réfléchie inégalité du côté de ce qui est rendu public, limites : qualité + pas de lien entre liberté et diversité des opinions émises la société d'expression n'est pas la société de communication l'info est la condition de l'action II la démocratie d'opinion : le triomphe ambigu des sondages et des médias démocratie d'opinion : influencée par médias + sondages “ vote volatile ” et “ vote protestataire ” III la crise de la représentation l' info et la comm ne peuvent être le substitut aux structures sociales et aux visions du monde illusion de la transparence logique de l'expertise question des limites, tout devient politique
4° PARTIE INFORMATION ET JOURNALISME
intro tout se complique hier : asseoir la liberté d'info, la légitimité de la presse et du journalisme. Aujourd'hui, l'essentiel est acquis même si tjr rapport de force politique/presse journalistes pensent tjr avec pb d'hier si temps est conquis, géographie ne l'est pas
# CH 10 ENTRE IDEAL ET IDEOLOGIE confusion concernant la situation de la presse dans les démocratie et dans les dictatures chgmt de statut de l'info dans notre société omniprésence, aujourd'hui plus synonyme de vérité difficile de faire la part des choses info de presse scoop statut de ce milieu de l'info et de la comm nb très limité de pb éclairés chgmt des rapports entre info et histoire info à l'échelle internationale instantanéité trop présent, trop vite, sans médiation ►la lenteur de la connaissance devient le moyen de contrebalancer la vitesse de l'info mondialisation des médias mais confiance du public entachée décalage discours/réalité
# CH 11 LE TRIOMPHE FRAGILE DE L'INFO I la pression trop forte des faits tyrannie de l'instant décalage perf des outils/diff d'analyse et de réaction en direct ► réintroduire le recul l'évènementiel sature l'info II l'info une pyramide à l'envers disproportion, volume des infos qui circulent journalistes > médias > infos le moins important devient l'info brute IV la tentation du conformisme V un événement l'emporte tjr sur l'analyse VI les excès de l'info logique du scoop, abs de distances, facilité, dramatisation, surmédiatisation... IX l'idéologie journalistique purification de la démocratie X gadiens ou juges de l'espace public ? Parlent de tout, double statut : journaliste-penseur de la société | |
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| Sujet: wolton partie 5 Mer 9 Jan - 7:41 | |
| # CH 12 LES 3 CRISES DU JOURNALISME perte de confiance du public déstabilisation profonde du mnd journalistique I les 3 crises ◦ les contraintes éco lois du capitalisme ◦ les contraintes techniques facilités paradoxe du progrès technique : + facile tecniquement de faire de l'info + contenu, sens pose pb ◦ les contraintes politiques place de l'info dans le fonctionnement de la démocratie, omniprésence II les 10 voies de l'aggiornamento casser l'apparente unité du groupe des journalistes relativiser les images mythologiques du métier retrouver la confiance du public informer sur les pièges et les difficultés de l'hypermédiatisation l'image et son rap à la réalité valoriser la fonction d'intermédiaire généraliste revaloriser l'enquête rapporter reconstruire une hyérarchie de l'info critiquer l'idéologie de la transparence et de l'immédiateté informer est moins dangereux dans les démocraties que dans les dictatures apprendre à résister aux industries de l'info et de la comm
5° PARTIE LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
intro les ravages de l'idéologie technique utopie de la société de l'info, naissance d'une nvL société nvL technologies illustrent place centrale de l'info comm dans la société porte sur des techniques perf, directement liées à l'individu et à la société, décuplent capacité de traitement de l'info ► améliorer relations individuelles et sociales web = toile, filet par fantasmes sur société de l'info, véhicule projet politique, par dimension anthropologique constitue un système de croyance, par enjeux économiques, est une idéologie d'action le marché et le public ► techniques de comm deviennent mondiales, l'éco se globalise, et l'occident défend ses valeurs universelles la technique ne suffit pas à définir l'usage offre et demande
# CH 13 LES CLES DU SUCCES : TRANSPARENCE, RAPIDITE ET IMMEDIATETE I les conditions techniques schizophrènes mais branchés internet ► significations culturelles : rupture avec médias de masse, aventure d'une génération, symbole de la modernité, rép à une angoisse anthropologique, rêve de court-circuit pour le dvpt des pays pauvres conditions tecchniques primordiales : interconnections des services de l'info, de la télécomm et de l'audiovisuel offre en avance sur la demande terminal diff : mais tjr transport du texte, du son et de l'image = “ 3A ” du multimédia : anytime, anywhere, anything numérisation et compression des données+supports de stockage + réseaux ► = l'info pour tous II les 5 raisons du succès ◦ la rupture avec les médias de masse télé fait partie du présent indéfini, le net du futur : usager se sent actif, autre espace, comm immédiate, l'échange prime sur l'image “ do it yourself ” impression de liberté, dispositif et instantanéité ◦ l'aventure culturelle d'une génération “ génération internet ” inventer qqc, se distinguer, pouvoir inventer, autre culture, celle de la vitesse et fin des distances caractère sophistiqué : séduction espoir d'un progrès, nouer de nvL solidarités langage société de l'info > société de l'imagination utopie immatérielle maîtriser le temps et l'espace l'individu, le nombre, la liberté, l'égalité, la rapidité, l'abs de contraintes nvL figure de l'universel ◦ le symbole de la modernité réalité virtuelle, tout est propre, immatériel, instantané, ne réclame aucun effort, univers silencieux // lien écologie / comm on gère de la connaissance société de l'omniprésence ◦une rép à l'angoisse anthropologique moderne y adhérer pour s'en protéger communiquer mais sans les contraintes imposées par l'autre, éviter le face-à-face ► résoud simultanément pb essentiels de la modernité : solitude et besoin de solidarité virtuel : pas de sanction directe de la réalité abs et présent , lucidité un peu désespérée déceptions idéoloques du XX° siècle ◦ le court-circuit du dvpt mondial sauter une étape de la course au dvpt réduire écarts entre les pays, neutraliser effets implacables du capitalisme
# CH 14 LES SOLITUDES INTERACTIVES association technique de comm / chgmt perf fonctionnelle résoudrait pb de solitude et solidarité II la prospective et ses échecs promesses non tenues, bcp d'incertitudes et d'inconnues services, travail, école... III la société de l'info et son discours ◦ le mondialisme village global “ cybercivilisation ” mondialisation et individualisation ◦ le temps supprimé illusion d'un temps unique de l'info
# CH 15 GARDER LES DISTANCES I distinguer idée de services universels distinction découverte, application et service ; travail, éducation et santé, loisir aucun lien entre accroissement du volume d'info et accroissement de leur utilisation besions réels ne sont pas les mêmes partout II réglementer tout est ouverture imposer des conditions à la comm III relativiser techniques de comm sont le symétrique des médias de masse par rap à la question de l'intégration culturelle savoir documentaliste est une illusion pas d'universel l'info pour quoi faire ? IV ralentir ralentir le temps, réintroduire du relief, donc de la mémoire le multimédia c'est vite, un peu de tout, un peu sur tout = zapping, condensés, on refuse l'intégralité perversion V revaloriser l'expérience ◦ réduire l'emprise des images et des claviers diff d'entrer en contact avec l'autre ◦ le livre est l'expression directe pour sortir des tyrannies de la comm réclame effort et temps, contrainte en fait son génie bibli, physique expérience, désir + expression directe : théâtre antidote émotion expérience ◦ valoriser l'expérience humaine contraire de la comm médiatique et d'internet : prend du temps, n'est ni communicable ni reproductible, échecs et facteurs non maîtrisables, résultat d'un trajet, confrontation au monde, à autrui dans la réalité ► comm intersubjective ou humaine (la moins perf mais donne un sens à la vie), comm médiatique (liée à la société et à la démocratie de masse), comm internet (la + perf en phase avec l'ouverture des sociétés et place grandissante des flux immatériels)
6° PARTIE L'EUROPE
intro la comm face à l'hist construction européenne illustre limites, diff des rap info, comm, culture, société, politique “ résistance du récepteur ” jusqu'où l'info et la comm sont-elles utiles pour la construction d'un nvL espace politique ? Manque désir et conviction l'hist est le socle de l'utopie l'Europe montre ses limites mais pas d'Europe sans comm
# CH 16 DU MULTICULTURALISME A LA COHABITATION modèle de la cohabitation culturelle valorisation des identités condition de l'Europe politique identité nationale l'Europe est un des modèles existants les + compliqués de comm interculturelle
# CH 17 IDENTE ET COMM I le renversement de la problématique de l'identité contradiction entre échelle individuelle (synonyme de liberté) et collective (facteur de haine) droit à l'identité société individualiste de masse II info et identité III comm et identité
# CH 18 LA DIFF NAISSANCE DE L'ESPACE POLITIQUE I des réexamens déchirants contruction d'un espace politique de 370 millions d'habitants, + de 10 langues autours de thèmes et enjeux dont personne ne maîtrise les dimensions. Pas les mêmes rèf II l'inadaptation des structures politiques européennes III il n'y a plus de sens à l'histoire IV des oppositions politiques non encore constituées V la critique des élites VI le conflit entre logique éco et logique politique Europe éco : suppression des barrières en faveur d'un grand marché ≠ Europe politique : pas de démocratie sans respect des diff donc maintien des frontières question de la mondialisation, crainte de l'inefficacité de l'Europe VII réexaminer le concept d'opinion publique pas d'espace public européen, encore moins d'espace et d'opinion politiques et pourtant, face à cette difficulté de construction d'un projet et d'une identité tangible à l'Europe, on ne parle que d'ouverture et de comm
CONCLUSION GENERALE LE FIL DU RASOIR
sociétés modernes et démocratiques condamnées à la comm : comm normative liée à l'échange et au partage, au coeur de l'exp humaine comme du modèle de la société individualiste de masse qui tente de gérer les 2 dimensions contradictoires de liberté égalité. La dimension fonctionnelle liéeà la complexité croissante des économies et des systèmes politiques et requiert la mise en place de réseaux d'info fiables, interactifs, collectifs et individuels. + il y a de technique et de perf, + il faut sauver la dimension humaine de la comm, réintroduire du temps et des intermédiaires débat essentiel : celui du être ensemble en triomphant et en devenant une industrie, comm a perdu son lien direct avec valeurs qui la portent ▬ ◦ télévision : rôle de la télé généraliste comme lien social ◦ politique : réhabiliter la politique contre la comm pour tenter d'inverser la tendance ◦ info et journalisme : ralentir la vitesse pour conserver la confiance du public ◦ les nouvelles technologies : ne pas être dupe du “ village global ” ◦ l'Europe : lieu de lecture des contradictions de la double victoire info comm ►DOUBLE HELICE DE LA COMM : fragmentation des communautés compatible avec nvL techniques de comm + abandon de tte politique volontaire au profit de la mondialisation de la comm dans droit fil du mvt de déréglementation et de globalisation des économies II la comm entre modernisation et modernité ► relation directe à autrui comporte tjr + de risques que comm à distance > succès de la comm médiatisée par les techniques > + processus de comm sont aisés, rapides, tous azimuts, moins on supporte les diff de dialogues, les contraintes de durée, contresens et répétitions, on souhaiterait comm humaine aussi perf et rationnelle que celle des machines pour rester fidèle aux valeurs normatives, gérer 3 tensions : celle entre liberté / égalité, celle entre comm nationale / internationale et entre identité / territoire comm intersubjective la + diff et complexe mais la + proche de l'échange et du partage comm médiatique essentielle à la cohésion du groupe et de la communauté comm internet la + perf du point de vue technique mais la + adaptée aux contraintes inépuisables de la comm fonctionnelle qu'à celle de la comm intersubjective + il y a de comm et d'ouverture, + questions d'identité (langue, religion, hist...) deviennent essentielles ► si l'on accepte rôle normatif de la comm, facteurs d'exclusion peuvent devenir facteurs de relation à autrui > renversement du rapport identité-comm, paradigme de la modernisation et condition de la comm ► III les trois niveaux de défi comm principal lieu de lecture des contradictions de la société individualiste de masse moderne A au niveau social techniques = substitut à crise anthropologique : l'interaction pour combler la solitude individuelle + il y a de comm, + il faut de distances B au niveau politique problématique de l'organisation réglementer C au niveau anthropologique préserver la place de l'autre dans la comm = laisser possibilité à une certaine réf extérieure d'exister séparer au + tôt les ordres symboliques
► horizon de l'altérité et de l'incommunication, gestion des diff, intérêt à “ sortir de la comm ” vers l'humanité
LES SCIENCES DE LA COMM quels sont mécanismes selon lesqL les individus perçoivent des infos, les traitent, communiquent avec l'ext, et comment certains de ces mécanismes peuvent-ils être modélisés, répliqués ou simulés ensuite par des machines ? Importance du CNRS LES 3 POLES DE RECHERCHE pôle 1 : neurosciences, sciences cognitives rap avec le cerveau aussi bien au niveau de la perception que de la mémoire, du traitement des info et du langage pôle 2 : sciences cognitives, sciences physiques pour l'ingénieur pb de comm entre individu et machines à partir d'une modélisation et d'une simulation des caractéristiques de la comm humaine | |
| | | admin Admin
Nombre de messages : 147 Age : 39 Localisation : annecy Date d'inscription : 16/02/2007
| Sujet: Résumer “ La chambre claire ” Roland Barthes Mer 9 Jan - 7:45 | |
| Résumer “ La chambre claire ” Roland Barthes
e bouquin est assez intéressant et se lit facilement
“ La chambre claire ” Roland Barthes Note sur la photographie
ce que la photographie reproduit à l'infini n'a lieu qu'une fois la tuché, l'occasion, la rencontre, le réel dans son expression infatigable la photographie n'est jamais qu'un chant alterné de “ voyez ”, “ vois ”, “ voici ” elle ne se distingue jamais de son référent même si percevoir le signifiant photographique n'est pas impossible répétition inlassable de la contingence, la photographie a qqc de tautologique (répétition, redondance) entêtement du référent à être toujours là, le référent adhère il n'y a aucune raison de marquer tel ou tel de ses occurrences pour qu'il y ait signe, il faut qu'il y ait marque ; les photos sont des signes qui ne prennent pas bien photo peut être l'objet de 3 pratiques : faire, subir, regarder retour du mort présent dans toute photographie 2 expériences : celle du sujet regardé et celle du sujet regardant dès que je me sens regardé par l'objectif, tout change je voudrais que mon image coïncide toujours avec mon “ moi ”, mais c'est “ moi ” qui ne coïncide jamais avec mon image à qui appartient la photo ? devant l'objectif, je suis à la fois : celui que je me crois, celui que je voudrais qu'on me croie, celui que le photographe me croit, et celui dont il se sert pour exhiber son art je ne cesse de m'imiter sensation d'inauthenticité, parfois d'imposture le photographe doit lutter énormément pour que la photographie ne soit pas la mort au fond, ce que je vise dans la photo qu'on prend de moi, c'est la mort attrait exercé : d'aventure attrait qui la fait exister : une animation la phénoménologie importance de la dualité au sein de la photo intérêt porté porte sur le champ, l'étendue que je perçois en fonction de mon savoir, de ma culture. Renvoie toujours à une information classique le studium relève d'un affect moyen. Sorte d'intérêt général dont l'émotion passe par le relais raisonnable d'une culture morale et politique. Champ très vaste du désir nonchalant, de l'intérêt divers, du goût inconséquent. De l'ordre du to like non du to love, mobilise un demi désir, un demi vouloir = ce qu'on trouve “ bien ” reconnaître le studium, c'est rencontrer les intentions du photographe fonctions du photographe : informer, représenter, surprenter, surprendre, faire signifier, donner envie le punctum désigne blessure, piqûre, idée de ponctuation. C'est ce hasard qui en elle me point. Très souvent le punctum est un détail ; c'est un supplément. Il peut s'accomoder d'une certaine latence ce que je ne peux nommer ne peut réellement me poindre. L'impuissance à nommer est un bon symptôme de trouble le studium est en définitive toujours codé, le punctum ne l'est pas tout ce qui se passe à l'intérieur du cadre meurt absolument, ce cadre franchi image immobile = les perso ne sortent pas. Dès qu'il y a punctum un champ aveugle se crée ex : la photo érotique ne fait pas du sexe un objet central, peut très bien ne pas le montrer, sorte de hors-champ subtil
la photographie est contingence pure : c'est toujours quelque chose qui est représenté, elle ne peut signifier qu'en prenant un masque tourmentée par le fantôme de la peinture, mais ce n'est pourtant pas par la peinture que la photo touche à l'art, c'est par le théâtre surprendre quelque chose ou quelqu'un à l'insu du sujet photographié le principe est le “ choc ” : révéler ce qui était si bien caché “ surprises ” obéissent à un principe de défi : du “ rare ”, immobiliser (numen), la prouesse, exploitation volontaire de certains défauts, la trouvaille le “ n'importe quoi ” devient alors le comble sophistiqué de la valeur la sémiologie de la photo est donc limitée aux performances admirables de qq portraitistes la photo est subversive lorsqu'elle est pensive finesse les paysages doivent être habitables, fantasmatique vers un temps utopique photo unaire transforme la “ réalité ” sans la dédoubler ; a tout pour être banale, “ unité ” de la composition, recherche de l'unité photos de reportage : choc mais pas de trouble
détail donné par chance effort de silence s'annuler comme médium, n'être plus un signe
découvre la nature (l'eïdos) de la photo, trouver l'évidence de la photographie, cette chose qui est vue par quiconque regarde une photo, vers l'essence l'Histoire est hystérique : elle ne se constitue que si on la regarde, et pour la regarder il faut en être exclu l'accessoire qui a péri je ne la reconnaissais jamais que par morceaux juste une image, mais une image juste, qui constitue l'être la science impossible de l'être unique on découvre une photo en remontant le temps. Le temps élimine l'émotion de la perte. banalité et singularité
Toute photo est en quelque sorte co-naturelle à son référent “ référent photographique ” est la chose nécessairement réelle qui a été placée devant l'objectif. Dans la photo, je ne puis jamais nier que la chose a été là. Il y a double position conjointe : de réalité et de passé. L'essence même, le noème de la photographie. Référence, ordre fondateur de la photo. ça-à-été, l'intraitable : cela que je vois s'est trouvé là, dans ce lieu qui s'étend entre l'infini et le sujet ce qui fonde la nature de la photo c'est la pose, le terme d'une “ intention ” de lecture au cinéma, quelque chose est passé confusion perverse entre deux concepts : le réel et le vivant : en attestant que l'objet a été réel, elle induit subrepticement à croire qu'il a été vivant, leurre qui nous fait attribuer au réel une valeur absolument supérieure, comme éternelle ; mais en déportant ce réel vers le passé, elle suggère qu'il est déjà mort. Quelqu'un a vu le référent en personne la photo est littéralement une émanation du référent, image révélée vérité originelle du noir-et-blanc le corps photographié vient me toucher de ses propres rayons attester que cela que je vois a bien été, a quelque chose à voir avec la résurrection
je suis le repère de toute photographie. La photo pose une présence immédiate au monde : pourquoi est-ce que je vis ici et maintenant ? Questions métaphysiques la photo ne dit pas (forcément) ce qui n'est plus, mais seulement et à coup sûr ce qui a été toute photographie est un certificat de présence le passé est désormais aussi sûr que le présent le constatif de la photo porte non sur l'objet mais sur le temps, le pouvoir d'authentification prime sur le pouvoir de représentation. L'image photographique est pleine, on ne peut rien y ajouter, elle emplit de force la vue Spectre sans avenir, mélancolie le cinéma est lui “ normal ”, comme la vie, il coule immobile, la photo reflue de la représentation à la rétention le temps est engorgé image qui produit la mort en voulant conserver la vie. Mort plate nouveau punctum qui n'est plus de forme mais d'intensité c'est le temps vertige du temps écrasé, une catastrophe qui a déjà eu lieu
scruter : accéder à ce qu'il y a derrière Personne n'est jamais que la copie d'une copie, réelle ou mentale. Au fond, une photo ressemble à n'importe qui, sauf à celui qu'elle représente. La photo parfois fait apparaître ce qu'on ne perçoit. Révèle une certaine persistance de l'espèce force d'évidence, l'objet se livre en bloc et la vue en est certaine
puisque la photo authentifie l'existence de tel être, je veux le retrouver en entier, en essence : c'est l'air induit du corps à l'âme. L'air est ainsi l'ombre lumineuse qui accompagne le corps, expression de vérité, supplément intraitable de l'identité quête de “ l'image vraie ” frustre droit dans les yeux quiconque regarde droit dans les yeux est fou il ne regarde rien ; il retient vers le dedans son amour et sa peur : c'est cela le regard
confusion inouïe de la réalité “ cela a été ” et de la vérité “ c'est ça ”, constatative et exclamative, rejoint la “ vérité folle ” la photo est une évidence poussée, chargée comme si elle caricaturait non la figure de ce qu'elle représente mais son existence même absence de l'objet : d'un côté “ ce n'est pas là ”, de l'autre “ mais cela a bien été ” image folle, frottée de réel sorte de lien entre la photo et la folie : souffrance d'amour + pitié
moyen d'assagir la photo, c'est de la généraliser, de la banaliser de nos jours, les images sont plus vivantes que les gens, nous vivons selon un imaginaire généralisé où la jouissance même passe par l'image, l'extase photographique généralisée, l'image déréalise complètement le monde humain de ses conflits et de ses désirs, sous couvert de l'illustrer. Les sociétés avancées consomment aujourd'hui des images et non plus comme avant des croyances abolissons les images et sauvons le désir immédiat code civilisé des illusions parfaites / réveil de l'intraitable réalité | |
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