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raconter nous votre histoire votre experience d'educaunet

Arrivé au collège.

Arrivé de la classe. Elle est plutôt dissipée, on a du mal à les calmer, à les canaliser. Au bout de moult demande de silence et d'attention, nous arrivons enfin à nous présenter.

Les groupes sont fait, direction nos classes respective pour commencer les activités.

Je m'occupe des blogs. Et là je me retrouve devant une dizaine d'élève entre 14 et 16 ans qui pensent tous tout savoir sur le sujet. Début de l'intervention : je montre un premier blog. Une photo, avec une description, choisi tout spécialement pour capter leur attention ; une photo d'une jeune fille avec sa description complète : ses nom et prénom, son age, où elle habite ainsi que le lycée qu'elle fréquente. Stupeur.

C'est là que débute réellement l'intervention. J'ai réussi à capter leur intérêt. Avec patience et dialogue, on arrive à tout. On parle des dangers des blogs, comment bien gérer les informations que l’on y intègre : droit à l’image, propriété intellectuelle, piratage de chansons et de vidéo. Beaucoup ne connaissaient pas toutes ces règles de savoir faire. Question récurrente : « Télécharger c’est illégale ? Alors pourquoi existe-t-il des logiciels de téléchargement ? », ou encore : « Même télécharger juste une chanson c’est illégale ? ». Et bien oui. Mais alors on dérive sur l’utilisation des sites tel que Youtube. Difficile d’explique la différence entre Youtube, où on peut prendre des vidéos pour les mettre sur son site, et le fait que télécharger c’est illégale… Mais on y arrive.

Après on parle de ce qui est bien avec un blog : on peut se faire connaître, montrer ce que l’on sait faire, nos qualité artistiques, en faire un « CV interactif ». Là, la compréhension est totale, c’est facile.

Fin de l’intervention, le message est passé, je pense que beaucoup de ceux qui ont un blog vont le changer le soir même.

Pari gagné !

Observations, difficultés rencontrées au cours des interventions Educaunet

### INFO OU INTHOAX ? *z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;*z;

¤ Observations, déroulement de l'activité :
Rares sont les élèves qui connaissent le terme de “ hoax ” avant notre intervention mais en les orientant, leur donnant des indices, on arrive avec eux à une définition ; ils donnent différents exemples de hoax.
On discute ensemble et on décrypte les hoax distribués sur papier, certains en ont déjà reçus par mail. Bien que quelques uns soient mal interprétés (ils ont sûrement été mal formulés), on en définit les clés ensemble (conséquences engendrées, risques, effets, crédibiliét, mode de transmission, origine...).
On observe une réelle prise de conscience de la part des élèves autour des exemples donnés, une discussion s'établit, ils nous font part de leur expérience et de leur point de vue.

¤ Changement oppéré :
L'activité se déroule en salle informatique (c'est en effet la seule activité en connection lors de nos interventions en classe de 3°).
Dans un deuxième temps, on laisse les élèves surfer sur le site de Hoaxbuster, rechercher les hoax dont on a parlé précédemment, en trouver d'autres, parfois amusant.
Je pense que cette étape est importante afin qu'ils s'approprient l'activité et se responsabilisent par rapport au phénomène. De plus, cela apporte un aspect ludique à l'intervention et les élèves partagent leurs découvertes.
Les élèves repartent en gardant l'adresse de Hoaxbuster.

¤ Remarque :
Suivant le dynamisme des groupes, les échanges et les participations sont plus ou moins riches.

### LA CHASSE AU TRESOR -_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°-_°

¤ Observations, déroulement de l'activité :
Les élèves sont sensibilisés sur les différents moteurs de recherche disponibles et sur l'importance de l'utilisation de mots clés précis et pertinents afin d'effectuer une recherche efficace. Après distribution des fiches, les élèves recherchent les informations demandées.

¤ Difficultés rencontrées avec des classes de 6° :
Les élèves n'ont pas le temps de remplir toute la feuille, certains ne trouvent seulement que deux réponses ! Ils ont pour beaucoup besoin d'un encadrement et d'une aide individualisée pour les orienter ; ils ont du mal à prendre conscience de l'importance du choix du moteur de recherche ou des mots clés ( certains rentrent des phrases entières pour les recherches), ne remplissent pas tous les champs demandés dans la fiche. Ils s'égarrent parfois dans les recherches (les jeux gratuits...) ou les questions qu'ils ne comprennent pas toujours (le canular). Par rapport aux blagues, ils peuvent tomber sur des sites un peu obscènes qui ne sont pas filtrés.

¤ Remarque :
Les élèves sont néanmoins intéressés par l'activité et le côté ludique.
Avec la mise en commun, ils se rendent compte de ce dont on a parlé et je pense que, globalement, l'activité porte ses fruits. Les élèves sont enthousiastes et ont envie de finir la fiche après l'intervention. 1/2
### CL@R@ AU PAYS D'INTERNET @':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!@':!

¤ Observations, déroulement de l'activité :
Si les élèves sont généralement réticents à l'idée d'écouter d'une histoire (surtout pour des CM2), cette activité fonctionne vraiment bien et l'on instaure de véritables dialogues autour du support de lecture.
Après la lecture, on reprend ensemble le déroulement des épisodes suivant les îles différentes qu'ils réinterprètent avec leurs mots en évoquant leur propre expérience. Les élèves communiquent plus et partagent facilement leur pratique d'Internet, leur ressenti : l'usage du chat et les dangers des rencontres que l'on peut y faire, leur vision des différents sites visités par Clara ; on est amené à parler du téléchargement, des sites d'achat/vente en ligne ou des sites pornographiques ...
Je pense que ce temps de partage et d'échange et très important, le fait qu'ils nomment ce qu'ils font tout les jours sur Internet, qu'ils mettent des mots sur leur pratique et prennent conscience des dangers et des limites d'Internet ; ils font ainsi des distinctions importantes entre ce qu'ils peuvent faire et ce qu'ils ne doivent pas faire, ce qui est interdit ou dangeureux ...

J'insiste sur le fait qu'en face de sites choquants ou dès le moment où ils ressentent du danger ou de l'insécurité, c'est eux qui ont le pouvoir de fermer les fenêtres de connexion pour se protéger, de quitter l'ordinateur et d'en parler à un adulte.

¤ Remarque :
Suivant la spontanéïté des groupes et l'aisance des élèves, les échanges sont plus ou moins riches et la discussion s'oriente davantage sur certains thèmes que l'on développe plus longuement ensemble.